Lourdes : « La 35ème Quinzaine littéraire et artistique » a débuté de belle façon

Ce mercredi 9 octobre à 18h, au Palais des congrès, la 35ème Quinzaine littéraire et artistique de l’Atelier Imaginaire, a débuté de belle façon par le vernissage de deux expositions remarquables, en présence de Guy Rouquet Président de l’Atelier Imaginaire, de Mme le Maire Josette Bourdeu, du Maire-adjoint à la Vie associative Madeleine Navarro, du Président du Lions Club, du Représentant du Rotary Club, du Père André Cabes, de socio-professionnels de l’hôtellerie…, de l’équipe de bénévoles et de Lourdais fidèles à cette manifestation culturelle annuelle de grande qualité.

Guy Rouquet et Josette Bourdeu ont pris la parole.

« Bonjour à tous, je vais être très brève, car je passe entre deux obligations au Sanctuaire et au Simaje et ce 35ème anniversaire me tenait à cœur. Je suis ravie d’être parmi vous pour ce lancement, un moment important. Je veux juste vous dire que pour nous depuis 35 ans le mois d’octobre à Lourdes c’est le moment de la « Quinzaine littéraire et artistique » de l’Atelier Imaginaire ». Une manifestation qui est un bouillonnement de culture, de poésie, de moments intimes, de souvenirs. Je vous félicite pour ce travail que vous faites avec passion, avec constance, avec acharnement même sans jamais baisser les bras. Bravo ! Merci pour Lourdes. Nous serons là le dimanche matin 20 octobre pour la présentation du « Livre de l’Autre ». »

Guy Rouquet a remercié les participants de leur présence. A remercié la Municipalité pour son soutien financier, matériel et technique, l’octroi de la salle du Palais des congrès et l’assistance du Personnel municipal (a voulu les citer : Dany, Myriam, Marielle, Timothée pour leur gentillesse, disponibilité et efficacité). A eu une pensée pour Claude Ujol qui lutte contre la maladie. A remercié « les petites mains » de l’Atelier Imaginaire et notamment pour l’aide apportée pour ces expositions (Mireille, Nicole, Danièle, Marie-Jo, Bernard, Francis, André, René, Yves). A remercié l’ONACVG pour le prêt des ces expositions d’envergure nationale de grande qualité. Puis a expliqué chaque expo et « le fil rouge » qui a guidé à les présenter en même temps.

Puis chacun a pu se rendre compte de la qualité des 2 expositions proposées : la première s’intitule « LEVÉS AVANT LE JOUR » LES BRIGADES INTERNATIONALES, DE L’ESPAGNE À LA RÉSISTANCE. La deuxième exposition et ses 42 panneaux a pour thème LES SIGNES DE LA COLLABORATION ET DE LA RÉSISTANCE. (voir ci-dessous)

PALAIS DES CONGRÈS DE LOURDES

du 9 -25 octobre 2019

«LEVÉS AVANT LE JOUR» LES BRIGADES INTERNATIONALES, DE L’ESPAGNE À LA RÉSISTANCE

Cette expo présente 22 panneaux.

L’exposition a été réalisée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) avec l’aide de son comité scientifique.

Les auteurs des textes et porteurs du projet sont les membres de l’association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER). Son financement a été assuré par l’Œuvre Nationale du Bleuet de France.

Inaugurée le 21 juin 2016 aux Invalides dans les salons du Gouverneur militaire de Paris, près de 80 ans après la création des Brigades Internationales, elle a été présentée par la suite au Musée du général Leclerc de Hautecloque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin du 28 juin au 18 septembre 2016.

Présentation :

L’exposition présente le rôle des Brigades Internationales, volontaires de toutes les nationalités qui sont venus combattre en Espagne pour défendre la République contre la rébellion des généraux, dans la lutte contre le fascisme à la fin des années 1930. Elle fait le lien entre leur engagement en Espagne pour la défense d’idéaux et de valeurs républicains et la lutte des volontaires qui après l’Espagne, rejoignent la France et les maquis de la Résistance.

L’existence et le combat des Brigades Internationales rappellent que dès avant la Seconde Guerre Mondiale, des hommes et des femmes de tous les pays ont tenté de s’opposer à la progression du fascisme.

L’exposition explique, en rappelant le contexte politique et socio-économique du début des années 1930, la courte existence de la IIe République espagnole et le soulèvement militaire de juillet 1936, les racines de la guerre qui déchira l’Espagne de 1936 à 1939.

Les démocraties européennes ne s’impliquent que très peu dans ceconflit émergent, contrairement à l’Allemagne et à l’Italie qui approvisionnent en armes et en hommes la rébellion des généraux.

Dès l’été 1936, les premiers volontaires internationaux affluent vers l’Espagne, parmi lesquels des personnalités comme Georges Orwell, André Malraux ou Simone Weil.

Formées officiellement par décret le 22 octobre 1936, les Brigades Internationales sont intégrées dans l’armée républicaine en construction. Elles servent souvent de «troupes de choc» sur le front et leur appui est décisif dans de nombreuses batailles comme la défense de Madrid, la bataille de l’Èbre ou les derniers combats de Catalogne.

Néanmoins, leur retrait est annoncé le 21 septembre 1938, alors que la menace hitlérienne se précise à l’est.

La guerre d’Espagne se termine avec la chute de Madrid en mars 1939, qui précipite l’exil des derniers volontaires, des réfugiés et de l’armée républicaine vers la France par les Pyrénées.

Malgré l’accueil cruel qui leur est réservé, de nombreux brigadistes, français ou étrangers, s’engagent dans l’armée française ou dans la Résistance.

Cependant, en dépit de leur rôle dans la Libération de l’Europe, ils sont souvent mis de côté voire condamnés dans leur pays d’origine et la mémoire de leur combat a longtemps été oubliée.

En France, il a fallu attendre 1996 pour que leur soit reconnu le titre d’ancien combattant. «Nous nous sommes levés avant le jour», aimait répéter le Colonel Henri Rol Tanguy lorsqu’il était interrogé sur le rôle des Brigades internationales parties défendre la République espagnole. «Nous avions compris», ajoutait-il, «que partant défendre Madrid, nous défendions Paris et l’Europe de la menace nazi».

Les 9000 Français membres des BI (2.500 sont morts sur la terre espagnole) avec près de 30.000 volontaires venus de toute l’Europe, des Amériques et d’Asie n’ont pas seulement fait acte de courage et de solidarité.

Ils ont fait preuve de lucidité alors que les puissances occidentales prônaient la «non intervention» tandis que Hitler, Mussolini et Salazar armaient les putschistes menés par Franco.

L’exposition fait le lien entre leur engagement en Espagne pour la défense d’idéaux et de valeurs républicains et la lutte des volontaires qui après l’Espagne, rejoignent la France et les maquis de la Résistance.

Elle explique la courte existence de la IIe République espagnole et le soulèvement militaire de juillet 1936 ainsi que les racines de la guerre qui déchira l’Espagne de 1936 à 1939. Formées officiellement par décret le 22 octobre 1936, les Brigades Internationales sont intégrées dans l’armée républicaine en construction. Elles servent souvent de « troupes de choc » sur le front et leur appui est décisif dans de nombreuses batailles. Leur retrait est annoncé le 21 septembre 1938, alors que la menace hitlérienne se précise à l’Est. La guerre d’Espagne se termine avec la chute de Madrid en mars 1939 ce qui précipite l’exil des derniers volontaires, des réfugiés et de l’armée républicaine vers la France par les Pyrénées

LES SIGNES DE LA COLLABORATION ET DE LA RÉSISTANCE

Cette expo comprend 42 panneaux.

Durant l’Occupation en France, la propagande joue un rôle sans précédent et devient un enjeu majeur pour l’ensemble des protagonistes. Les murs se couvrent d’affiches des services allemands ou de ceux de Vichy recouvertes bientôt par celles produites par les Alliés, la France Libre et la Résistance intérieure. L’exposition a pour objectif de présenter et de comprendre l’importance de la maîtrise du graphisme et de l’image dans les stratégies de propagande entre 1940 et 1945.