Communiqué de la Direction de l’Adapei 65

« La Direction de l’Adapei des Hautes-Pyrénées mène des négociations depuis plus d’un an avec les 4 organisations syndicales représentatives.

L’Adapei est une Entreprise Sociale privée appartenant à l’économie Sociale et solidaire.

Elle agit auprès des personnes en situation de handicap sur le département des Hautes-Pyrénées grâce à des financements publics. Nos financeurs que sont l’ARS (Agence Régionale de Santé) et le Conseil Départemental sont des entités de tarification et de contrôle pour l’Association que nous sommes.

Nous nous imposons une transparence totale sur nos activités et nous n’y dérogeons pas sur les négociations en cours.

Pour mémoire, la dénonciation des accords et usages fin 2018 est due à une raréfaction des fonds publics, que personne ne peut ignorer aujourd’hui.

La Direction Générale est allée très loin dans ses propositions pour qu’un accord puisse être signé car dans l’hypothèse contraire, l’ensemble des salariés du secteur Adulte de l’Adapei reviendront au stricts avantages du droit du travail le 1er février 2020.

Citer un manque de respect et d’honnêteté à ce stade des négociations est inacceptable. Il est normal que sur le fond les sujets soient débattus avec conviction. Par contre, arguer d’une forme de négociation irrespectueuse et malhonnête est inacceptable. Le combat du maintien des avantages acquis n’est plus d’actualité et cette attitude illustre un manque de Responsabilité envers l’avenir du collectif.

La grève est un droit et un acte fort dans notre pays. Le 5 décembre, nous aurons à vivre le 4ème mouvement en moins de 12 mois. La fédération CGT Santé et Action Social a l’habitude de conclure ses préavis de grève par la phrase suivante « … Notre fédération rappelle que ses organisations savent prendre leurs responsabilités pour assurer la sécurité et les soins des malades… ». Cette mention, écrite pour se donner bonne conscience est fausse car chaque mouvement de grève est très préjudiciable et à risque vital élevé pour les personnes les plus fragiles que nous accompagnons. Il est temps d’avoir un langage de vérité sur ce point également. »

Olivier PEIRROT

Directeur Général