Septembre est là et il est temps pour les bergers de penser à mettre leurs troupeaux à l’abri avant que l’hiver n’arrive.
En Val d’Azun, c’est de traditions que Stéphane et son fils, escortés d’une dizaine de bénévoles, accompagnent leurs 600 brebis vers leur quartier d’hiver. C’est en Gironde que le Cheptel « Iriberry » est amené. Tout au long du parcours, c’est grâce au concours de « petit » et ses amis, fidèle compagnon de Txomin, que le troupeau est mis en sécurité.
Bien plus qu’une délocalisation, les bêtes doivent s’adapter aux changements climatiques. Installées depuis juin dernier, en estive, à plus de 2400m d’altitude, c’est maintenant l’heure de rejoindre le bourg d’Aillas, après plus de 280km parcourus. C’est ainsi que, pendant 3 semaines sont traversés, laissant ainsi à chaque passage, un petit morceau de patrimoine.
Que ce soit par le biais de la tonte des moutons, la fabrication de fromage à l’ancienne, la démonstration de dressage de chiens de bergers, les danses et musiques traditionnelles, toutes les animations nous rappellent de vieilles traditions.
« Chaque année qui passe nous apporte la preuve que les gens ont de plus en plus envie de faire un petit retour sur ce passé (pas très lointain) qui réveille d’agréables souvenirs pour certains, qui émerveille les plus jeunes, et qui repose un peu à d’autres les questions de la convivialité, de la simplicité et du retour, dans certains domaines, à des valeurs, une qualité de vie plus saine », comme le souligne M Tartas, président de l’association de « la route de la transhumance ».
La transhumance, dont l’engouement ne désemplie pas, nous ramène aux valeurs essentielles : la bonne humeur et le partage !
C’est ce qu’ont pu trouver les centaines de touristes, venus de toutes les régions de France, pour suivre cet évènement, dans un cadre magique, que représente le lac d’Estaing et sa vallée. Les quelques passages pluvieux n’ont pas eu raison de l’ambiance festive qui régnait au sein des Vallées de Gavarnie.
