Ce jeudi 21 février à 11h, au quartier du Turon de gloire, a été effectuée une démonstration de l’enlèvement de containers enterrés de déchets récemment installés, par le SYMAT (Syndicat Mixte de Collectes des Déchets), en présence du Président Marc Garrocq, du Directeur général de l’OPH 65 (Office public de l’Habitat- HLM) Jean-Pierre Lafont-Cassiat, du Maire de Lourdes Josette Bourdeu, de la Responsable de l’agence de Lourdes de l’OPH Coralie Noguès, de la Directrice de l’annexe pôle Sud Claire Allonneau.
L’occasion de faire le point aussi sur les colonnes enterrées sur la ville de Lourdes, le tri des déchets, le coût et les incivilités.
Josette Bourdeu s’est dit satisfaite qu’après le quartier de Lannedarré, ce soit le quartier du Turon de Gloire qui bénéficie à son tour de cet outil de propreté et de facilité que sont les colonnes enterrées. Quant au quartier de l’Ophite qui va très prochainement bénéficier d’une rénovation urbaine en tant que quartier prioritaire dans le cadre de la Politique de la Ville (NPRU), celui-ci aura pour l’instant des colonnes aériennes pour ne pas démolir celles qui auraient dû être enterrées lors de cette rénovation.
« Depuis 2017, la Ville de Lourdes et le SYMAT œuvrent en effet ensemble pour installer des colonnes enterrées dans les résidences sociales de l’OPH, au centre-ville et au bas de la ville, dans une volonté d’améliorer le cadre de vie des Lourdais. 16 sites sont installées (8 sites en ville, 8 sites dans les quartiers). Ces 16 sites comprennent 29 bornes pour les ordures ménagère, 17 bornes de tri sélectif et 14 bornes pour le verre. Il a fallu travailler à deux difficultés, d’abord la qualité du sol par endroits (roche, eau ou encore réseaux enterrés) et faire face à certaines réticences de la part de quelques usagers.
Ces colonnes enterrées remplacent progressivement les bacs roulants, les sacs à même les trottoirs. Bien sûr il y a encore des incivilités mais les mentalités progressent. La ville sera ainsi beaucoup plus propre et plus accueillante. »
A propos d’incivilités récurrentes au parking Collongue, la Ville installe une caméra et les auteurs seront sanctionnés, verbalisés. La Police municipale a d’autre part commencé à verbaliser les propriétaires de chiens dont les déjections canines ornent les trottoirs, il faut prendre ses responsabilités et se servir des colonnes de sacs que la Ville a fait placer à de nombreux endroits. Quant à ceux qui se débarrassent de leurs encombrants de façon sauvage n’importe où, ils auront aussi à en répondre. Le Symat a mis en place un numéro vert (0 800 77 00 65) qu’il suffit d’appeler pour qu’on vienne chercher gratuitement chez vous ces gros déchets. (matelas, meubles, tout venant…) et n’oublions pas la possibilité de les apporter à la Déchetterie.
Elle a remercié le Président Marc Garrocq et les élus du SYMAT d’avoir ouvert une antenne à Lourdes, belle proximité pour les usagers et belle réactivité pour que nos millions de visiteurs gardent de notre cité mariale une image de marque.
Pour finir elle a parlé finances. Le coût total de l’opération est de 674 000 euros. c’est un cofinancement réparti comme suit : Ville de Lourdes 12% ; Conseil département 13% ; Conseil Régional Occitanie 10% ; SYMAT 40% et OPH 34% (dans les quartiers).
Marc Garrocq a remercié Mme le Maire et le Directeur de l’OPH et les élus locaux du Symat Annette Cuq et Francis Lafon-Puyo.
Il a expliqué que toutes les villes touristiques de France possédaient en grand nombre ces colonnes enterrées et que cela se passe bien et qu’il n’y a donc aucune raison pour que ce ne soit pas le cas à Lourdes.
D’autre part depuis l’installation de ces colonnes enterrées, les usagers trient davantage et c’est une bonne chose car les erreurs de tri coûtent cher à la Collectivité. « Nous allons mettre en place la taxe incitative* sur tout le territoire de la Communauté d’Agglomération dans les 5 ans. »
Démonstration de l’enlèvement d’un container plein et sa remise en place
Tout savoir sur le tri sélectif
* Une tarification incitative pour le financement du service public de prévention et de gestion des déchets est une REOM ou une TEOM comprenant une part variable calculée en fonction de la quantité de déchets produits (volume, poids ou nombre de levées).
La tarification incitative permet de maîtriser voire baisser le coût du service dans le cadre d’une démarche d’optimisation globale. Dans la majorité des cas, les collectivités constatent, dès la mise en œuvre de la TI, une forte évolution des tonnages (baisse des ordures ménagères, amélioration des collectes sélectives et, parfois, baisse du tonnage global de déchets ménagers et assimilés collectés).
La tarification incitative permet l’application du principe pollueur–payeur aux usagers du service. Elle intègre le niveau de production de déchets pour facturer l’usager, alors incité financièrement à des comportements vertueux.
L’usager est encouragé à modifier ses comportements vers :
- une diminution des quantités de déchets produits pour une prévention des déchets (par exemple, la pratique du compostage domestique se développe dans beaucoup de collectivités instaurant une tarification incitative) ;
- une augmentation du tri (collectes sélectives mais aussi déchèteries) pour une meilleure valorisation matière et/ou organique ;
- une consommation responsable ;
- une optimisation des services pour une maîtrise des coûts.