Suite au dernier Conseil municipal et à la dernière Conférence de presse tenue par des membres de l’opposition, Mme le maire et ses adjoints ont tenu à réagir aux différentes attaques incessantes dont ils font l’objet.
Josette Bourdeu a d’abord évoqué le départ théâtral du Conseil municipal de certains membres de l’opposition, car ce n’est pas la première fois que ceux-ci utilisent cette « grosse » ficelle.
« Je voudrais revenir sur le déroulement du dernier Conseil municipal et plus particulièrement sur le comportement inqualifiable de l’opposition qui, une fois de plus, a préféré quitter la salle plutôt que d’affronter jusqu’au bout un Ordre du jour particulièrement important pour la vie de notre cité », précise-telle.
« Faut-il encore le souligner, c’est une bien curieuse façon d’envisager leur mission d’élu au sein de cette assemblée. Il est visiblement plus simple de constamment chercher à se victimiser dans la presse, en ressassant toujours les mêmes approximations, les mêmes mensonges, les mêmes sous-entendus, les mêmes outrances, les mêmes attaques personnelles dignes du caniveau, que de proposer une véritable alternative aux choix qui sont les nôtres. »
Mme le Maire qualifie ensuite ces membres de l’opposition de « donneurs de leçon compulsifs ».
« donneurs de leçon compulsifs »
Il semblerait aussi qu’à 1 an des élections municipales ils se comporteraient de cette façon par pur calcul électoral. Ainsi, Josette Bourdeu ajoute :
«Le calcul électoral, la stratégie permanente, les petites trahisons, les alliances contre nature et toxiques ne font que contribuer un peu plus à la défiance grandissante de nos concitoyens envers la classe politique».
Pour ceux qui n’auraient pas compris, évidemment il s’agit de la nouvelle « alliance » entre Jean-Pierre Artiganave et Bruno Vinualès qui se sont pourtant déchiré pendant des années et il y a a encore quelques mois.
A propos de ce dernier, elle a rappelé la solution « magique » qu’il a proposé pour la vente des murs des locaux commerciaux appelés « Bancs de la Grotte ». Bruno Vinualès proposait en effet un bail emphytéotique et le versement d’1 euro symbolique à la Ville par les commerçants exploitants, soit de « faire rentrer 66 € dans les caisses de la Ville sur une durée pouvant aller jusqu’à un siècle, voilà un très beau projet !», ironise-t-elle.
Les autres opposants ont également eu droit à leurs lots de remarques sur leur comportement.
Ainsi Anjelika Omnès qui sous-entend que Mme l’architecte des Bâtiments de France n’aurait pas été impartiale sur le problème de l’AVAP, ou encore Jean-Pierre Artiganave qui ne cesse d’instrumentaliser le contrôle de légalité inondant la Préfecture « de dénonciations » ou de demandes pour rencontrer M. le Préfet.
Que dire encore de Michel Rebollo qui, selon Mme le maire, « abreuve les Lourdaises et les Lourdais depuis plus de vingt ou trente ans avec cette faculté rare de prestement retourner sa veste selon les opportunités ou la promesse d’un siège d’adjoint ».
(Voir l’intervention complète de Mme le Maire ci-dessous)
conférence-de-presse_11marsPuis le Maire-adjoint Philippe Subercazes a lui aussi répondu aux attaques dont il a fait l’objet. Durant la conférence de certains membres de l’opposition, il a été critiqué sur sa prise de paroles lors du Conseil municipal sur la délibération du protocole de vente des Bancs de la grotte.
Pour rappel, Philippe Subercazes avait dévoilé à titre d’exemple pour appuyer son argumentation et pour expliquer son vote, le prix modique de la location de certains Bancs à la Ville, sans citer précisément les bancs en question.
« Pour donner son avis sur un sujet, il faut le travailler et être objectif, explique-t-il. Lourdes est un tout, il n’y a pas d’un côté la ville du haut et celle du bas. Qu’on le veuille ou pas, il y a des commerçants sur l’ensemble de la commune. Pour savoir si les prix des locations de ces bancs sont justes ou pas, il faut bien faire des comparaisons. Après avoir fait mon analyse, j’ai pris la décision de voter en mon âme et conscience, non pas pour faire comme la majorité.»
Il est également vrai que la Loi Pinel est venu changer la donne. Les propriétaires de ces fonds de commerce, en échange d’un loyer minime versés à la Ville pour les murs commerciaux se devaient d’entretenir les locaux (Charte ente la Ville et les locataires qui date de 1911). Or cette nouvelle loi impose au propriétaire des murs, ici la Ville, de faire ces travaux qui pourraient coûter entre 50 et 70 000 euros par Bancs et ce serait l’impôt de tous les Lourdais qui paieraient ces travaux. Evidemment Mme le Maire s’y oppose, d’où la vente de ces murs commerciaux.