Lourdes relève la tête !

Lors du Conseil Municipal du 29 mars consacrée au Budget, Mme le Maire Josette Bourdeu, a annoncé qu’après 7 ans, la Capacité d’autofinancement (CAF) net de la Ville est positive.

En effet, l’ancienne Municipalité dirigée par Jean-Pierre Artiganave avait laissé une CAF négative de – 1 900 000 euros jusqu’à fin 2013.

La Nouvelle Municipalité depuis sa prise de fonction en avril 2014 n’a eu de cesse de réduire cette CAF négative par la réduction des dépenses de fonctionnement (qui sont les Charges générales, le Personnel et les subventions), avec une réorganisation des Services et une gestion rigoureuse des effectifs.

La Dette de la Ville avait d’autre part augmenté lors de la précédente mandature de Jean-Pierre Artiganave de 2008 à 2013, de 10,3 millions d’euros, celle de la Municipalité Bourdeu de 2014 à 2019, de 3,7 millions d’euros. Précédemment la Ville était endettée pour 65 ans, aujourd’hui cette Municipalité a ramené cette durée à 16 ans et a encore la volonté de la faire baisser.

MONTANT DE LA DETTE EN 200814,2 Millons d’euros

MONTANT DE LA DETTE EN 2013

24,5 Millons d’euros
TOTAL POUR LA PERIODE 2008 – 201310,3 Million d’euros

MONTANT DE LA DETTE EN 2014
26,3 Millions d’euros

MONTANT DE LA DETTE EN 2019
30 Millions d’euros

TOTAL POUR LA PERIODE 2014 – 2019
3,7 Millions d’euros

D’autre part l’ancienne Municipalité avait eu un recours constant à l’emprunt auprès des Banques : plus de 31 millions entre 2008 et 2013, la Municipalité de Josette Bourdeu n’empruntera cette année que 740 000 euros.

En ce qui concerne les impôts (part communale de la taxe d’habitation, part communale de la taxe foncière) aucune augmentation. Au cours de ce mandant la Municipalité de Josette Bourdeu n’a augmenté les impôts que de 3 points de fiscalité, celle de Jean-Pierre Artiganave s’était soldée par une augmentation de 10 points de fiscalité.

Comme Josette Bourdeu faisait valoir tous ces chiffres et se félicitait pour les Lourdais de cette gestion rigoureuse et de ses bons résultats, Jean-Pierre Artiganave au lieu de se réjouir de cette meilleure situation de la Ville a eu ces mots : «  Mme, un peu d’humilité ! » 

Donc au final, les économies faites par la Municipalité Bourdeu pour rétablir l’équilibre financier de la Ville ont été très dures, d’autant qu’elle a dû faire face en urgence impérieuse à de gros problèmes connus sous l’ancienne mandature mais non traités : le non entretien des ponts et le risque d’effondrement du pont Pomès, l’effondrement du quai Boissarie, les bornes pour les risques attentats, l’état pitoyable de l’église paroissiale qui aurait dû être fermée sans les travaux qui se poursuivent, l’état pitoyable du parking Peyramale pour lequel les experts ont demandé la fermeture immédiate…

Entre les économies à faire et préconisées par la Cour des comptes régionale et ces gros travaux d’urgence, la Municipalité actuelle n’a pu s’appesantir sur les travaux de proximité qui restent à faire.

Aussi a-t-elle décidé, après que la Loi Pinel oblige les propriétaires à faire les travaux de leurs biens, de vendre les murs commerciaux des 66 « Bancs de la Grotte » dont la Ville est propriétaire afin que les impôts de tous les Lourdais ne soient pas utilisés pour ceux-ci. Avec l’argent de ces ventes, la Municipalité va débloquer tous les travaux de proximité que les Lourdais sont en droit d’attendre, sans augmenter les impôts, sans remettre les comptes au rouge et sans alourdir la dette.