La rubrique des « coups de cœur Karine » est une rencontre hebdomadaire sur le site de Lourdes Actu, proposée par la Médiathèque avec Karine Aristin Chargée de la culture.
Cette semaine elle vous propose » ILLUMINATION » de Karen Tintori et Jill Gregory.
ILLUMINATION
Les auteurs : Karen Tintori et Jill Gregory.
Karen Tintori est une auteur italo-américaine, née en 1948. Après des études de journalisme, elle y renonce pour embrasser une carrière dans le marketing.
Cependant, sa rencontre, à l’école de leurs enfants respectifs, avec Jill Gregory qui connait déjà la notoriété littéraire, leur offre des perspectives d’une fructueuse collaboration, dès 1991. « L’illumination », le roman, ici, est paru en 2008.
L’histoire :
Le régime de Saddam Hussein n’est plus, en ce printemps 2003. Les libérateurs de l’Irak envahissent le Musée National de Bagdad, pour un pillage en règle. Bientôt, de fabuleuses antiquités inonderont le marché de l’Art parallèle.
Parmi les soldats américains, s’est glissé un autochtone. Il connait le musée comme s’il était chez lui, et sais très exactement ce qu’il a à faire. C’est qu’il s’entraine pour cela depuis fort longtemps. C’est sa mission, comme ce fut celle de son père, et son père avant lui. Et il en va de même pour une poignée d’élus de l’antique confrérie ; ce sont les « gardiens du Khalifat ».
Ce que l’homme vient chercher, ici et aujourd’hui -et qu’il a lui-même dissimulé plusieurs années auparavant- est une pièce unique : un artefact datant de la plus haute antiquité babylonienne. Cet objet, un pendentif représentant un « oeil de protection » n’est pas seulement un bijou inestimable. En effet, la légende veut que celui qui le possède, bénéficie d’une immense puissance, quasi invincible.
Mais cela, l’homme ne le saura jamais ! A peine a-t-il pris l’artefact qu’un autre individu l’assassine et lui dérobe le joyau. C’est que les « gardiens du Khalifat » ne sont pas les seuls à s’intéresser au pendentif ! De riches et influents cercles, lassés de l’ingérence et la mainmise asservissante de l’Occident, et connaissant l’existence de « l’œil de protection », ainsi que de ses propriétés, sont prêts à tout pour le récupérer.
Ironie du sort, l’autre voleur, aussi –venant juste de cacher la bourse contenant le bijou, en l’enterrant- périt sous des balles perdues, lors d’une fusillade…
Cinq années plus tard, Dana Landau, correspondante de guerre à Bagdad, effectue un reportage avec son cameraman, dans une zone d’attentat. Par le plus grand des hasards, elle trouve, à demi enfouie dans le sol, une bourse de cuir refermant ce qu’elle croit être un colifichet, avant de deviner la préciosité du bijou convoité par tant d’hommes, qui refait surface.
Ignorant totalement les enjeux que suscite la propriété du talisman, la journaliste décide, par le biais de son caméraman, dont le retour pour les Etats-Unis est imminent, d’offrir le pendentif à sa sœur Nathalie : conservatrice de musée et spécialiste des religions et des croyances.
Pour cela, elle va y perdre la vie. Un des employés de la villa occupée par les journalistes de la chaine MNSBC, reconnait le bijou et dénonce la jeune femme.
Mais l’objet est déjà en partance pour New York, pendant que, dans l’ombre, se trament des évènements apocalyptiques.
Ce qui m’a plu :
Une histoire extrêmement bien construite, mêlant savamment politique internationale et spiritualité ancestrale.
Le récit est parfaitement bien mené, avec un suspense haletant qui convient à merveille à ce type de roman.