Mardi 29 octobre le collectif « Oui au train de nuit », la Fondation Nicolas Hulot et le Député des Hautes-Pyrénées Jean-Bernard Sempastous ont été reçus au Ministère des transports pour le lancement de l’étude sur le développement des trains de nuit.
A l’occasion des débats sur la future Loi d’Orientation des Mobilités, la mobilisation de nombreux députés des périphéries de l’Hexagone en faveur du train de nuit a porté ses fruits. L’État s’est engagé à mener une étude sur le développement des trains de nuit, avant le 30 juin 2020. La Ministre de la Transition Écologique Élisabeth Borne a ainsi déclaré « Je partage l’objectif […] de dynamiser l’offre de trains de nuit qui est aujourd’hui trop réduite en France. »
Le collectif propose un investissement de 1,5 milliard d’euros d’ici 2030 pour mettre en circulation une nouvelle génération de voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables et créer ainsi 15 nouvelles lignes nationales et 15 lignes intra-européennes. Il s’agit de relier non seulement Paris, mais aussi les régions distantes. Le besoin est important sur les lignes transversales, là où il y a peu d’offres alternatives : depuis le Sud-Ouest plus de 7 ou 8 heures de train sont souvent nécessaires pour rejoindre l’Est, le Nord ou même l’Ouest de la France !
Le Député a souligné l’importance de mettre en service de nouveaux trains de nuit modernisés et confortables pour Lourdes. Pour sa part, la Fondation Nicolas Hulot souligne que le train de nuit est une des mobilités les plus écologiques sur les longues distances, donc à promouvoir pour le climat !