Voici qu’un candidat LR pratique une méthode très employée jusque-là par le Rassemblement national, celle de blacklister des médias c’est-à-dire refuser d’inviter à sa conférence de presse tel ou tel média.
Le but, bien sûr, c’est de faire venir uniquement les médias qui lui sont favorables pour éviter peut-être de répondre à des questions qui fâchent ?
Malgré nos différentes propositions et l’assurance d’une neutralité dans cette campagne électorale au premier et au deuxième tour des municipales comme nous l’avons pratiquée pour tous les candidats qui nous invitaient, Sylvain Peretto a refusé et refuse d’inviter « Lourdes Actu » à ses conférences de presse ! Pour une personne qui veut devenir le maire de Lourdes et de tous les Lourdais cela ne présage rien de bon dans le futur.
S’il devenait le premier magistrat de notre commune, cela voudrait sans doute présager que notre journal en ligne serait écarté de l’information municipale. Cela rappelle une certaine époque, pas si lointaine, où un autre journal en ligne avait été écarté par Jean-Pierre Artiganave pendant le mandat de 2008 à 2014, pendant lequel, on peut se rappeler que Sylvain Peretto était alors premier adjoint.
Pourquoi avoir si peur ou pourquoi tant de mépris pour notre média ?
Le slogan de sa liste est pourtant bien racoleur : « Unis et rassemblés pour Lourdes »
Unis et rassemblés ? C’est beau sur le papier mais dans la réalité c’est tout autre :
-refus d’inviter certains médias,
-refus d’inviter les réseaux sociaux,
-refus de débattre avec son adversaire.
Non, vraiment, c’est tout sauf Unis et rassemblés.
Certains candidats têtes de liste du premier tour, qui ont à présent rejoint cette liste, nous invitaient pourtant à leurs conférences de presse et ne se sont jamais plaints de la façon que nous avions de relayer leur propagande. Aujourd’hui ces mêmes candidats sont, force est de le constater, Unis et rassemblés dans cette nouvelle posture de nous exclure, cela ne les grandit pas.
Attention au vote du 28 juin, élire une équipe qui veut museler la presse cela est-il bon pour notre ville ? Nous vous laissons libre de votre opinion !