Ce mardi 27 octobre à 12 heures, Thierry LAVIT a tenu un nouveau Point presse sur la situation sanitaire en France, dans notre Département et dans notre ville afin d’en tirer les conséquences.
Sur notre Département, ce mardi 27 octobre, la situation sanitaire est maîtrisée, mais très tendue.
Ainsi, le taux d’incidence s’élève globalement à 284,8 tandis qu’on enregistre 30 hospitalisations, que 12 lits de réanimation sont occupés et que la possibilité maximale d’occupation est atteinte à 16 lits.
En ce qui concerne le Centre Hospitalier de Lourdes on constate que 9 patients, atteints covid-19, sont en médecine tandis que 3 sont en soins continus.
Face à ces chiffres, Thierry LAVIT a tenu à rappeler que le temps de la clémence et des mesures à visées pédagogiques ne sont plus de mise et qu’il est temps de passer réellement à l’auto responsabilisation solidaire en soulignant que «dans les pays nordiques, ce qui est recommandé devient obligatoire… mais qu’en France ce qui est recommandé reste aléatoire… »
Et de rajouter » que c’est justement cet aléatoire qui peut nous conduire à des mesures très contraignantes en fin de semaine alors que nous voulons éviter un nouveau confinement qui serait réellement dramatique ».
On aura compris que le temps de la fermeté est indispensable et que des ordres stricts seront donnés à la Police municipale.
Un autre point a été évoqué au cours de ce Point presse qui, bien évidemment, est en relation avec les mesures prises par l’État et le Préfet. C’est le décret du 24 octobre 2020 qui interdit l’ouverture de tous les débits de boissons identifiés dans la type N du Code de la construction et de l’habitat.
En effet, un malaise s’est installé dans notre cité entre les bars à proprement parler et les établissements de restauration qui sont également débits de boisson.
Les uns sont totalement fermés alors que les autres semblent pouvoir poursuivre l’activité «bar» en dehors des heures des repas…
Aussi dans un souci d’équité et de non concurrence…Thierry LAVIT a tenu à préciser qu’une décision est en cours d’étude à la Préfecture afin de limiter les horaires des établissements de type N couvrant l’activité débit de boissons/restauration.
Dès lors, on s’engage dans ce type d’établissement à ne pouvoir délivrer des boissons qu’au moment des prises de repas… dans des horaires qui globalement et consensuellement pourraient être compris entre 11h30 et 14h30 à l’heure méridienne et entre 18h et 21h en soirée.
Bien évidemment, en espérant que des mesures plus contraignantes ne nous soient imposées par l’État en cette fin de semaine.
J.A.
