Lourdes : Conseil Municipal : « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? »

La réponse et oui et même 3 fois OUI.

Lors du Conseil Municipal du jeudi 17 décembre nous pouvons dire que le début de séance a été musclé.

Mme Marie-Christine Steckel-Assouère élue d’Opposition réclamait haut et fort le débat de Politique générale demandé lors du dernier Conseil du mois de novembre.

Thierry Lavit lui a rappelé que c’était lui qui gérait les débats et qu’il ne lui donnait pas la parole puisqu’elle la prenait sur un sujet qui ne faisait pas partie de l’Ordre du jour. Il lui a rappelé le règlement intérieur du Conseil Municipal. Et comme elle insistait ne voulant rien entendre, il lui a fait couper le micro. Le ton de la mandature est donné !

Cela se passe ainsi un peu partout ailleurs, particulièrement à la Mairie de Tarbes et à l’Agglomération ou Gérard Trémège gère comme il se doit les débats. Mais lorsque celui-ci coupe les micros pas un mot chez certains médias. C’est de l’information à deux vitesses !

Échange musclé entre Thierry Lavit (Maire de Lourdes) et Marie-Christine Steckel-Assouère (élue de l’Opposition) concernant la tenue d’un débat de Politiques générale lors de ce Conseil. (Vidéo de la Ville de Lourdes).

Alors ce débat devait-il avoir lieu ce jour-là ? Oui dans la loi mais non dans les faits.

Effectivement lors de cette demande en novembre dernier un consensus avait été trouvé entre le Maire et l’élue de l’Opposition pour que ce débat soit organisé lors du Conseil Municipal qui porterait sur le DOB (Débat d’Orientation Budgétaire). Or le DOB n’était pas à l’Ordre du jour ce 17 décembre.

Pour preuve l’audio des échanges ci-dessous.

Demande de Marie-Christine Steckel-Assouère lors du Conseil précédent au mois de novembre
Réponse de Thierry Lavit

La réponse du Maire de Lourdes est sans ambiguïté, il propose que, lors du Conseil Municipal où sera débattu le DOB (Débat d’orientation budgétaire), il y ait deux débats distincts, celui des finances et des projets et celui demandé par l’Opposition c’est-à-dire un débat de Politique générale.

Dans l’échange que vous pouvez écouter il n’y a aucun doute sur l’acceptation par Mme Marie-Christine Steckel-Assouère de deux débats lors de ce Conseil municipal-là.

Mais Mme Marie-Christine Steckel-Assouère n’en est pas à une allégation près de son bon droit !

Déjà en 2016 elle clamait haut et fort que la ville de Lourdes avait tout à perdre à entrer dans la Grande Agglo la future CATLP (Communauté d’Agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées).

Elle affirmait, en donnant force exemples et en mettant en avant son expérience professionnelle, que Mme Josette Bourdeu (ancienne Maire de Lourdes) mentait sur les avantages pour la ville d’intégrer cette méga structure.

Elle affirmait avec certitude, qu’il était faux de dire que la ville de Lourdes ne serait plus contributrice au FPIC (Fond de Péréquation Inter Communale), pour faire simple cette taxe que les villes dites riches payaient pour les ville dites pauvres. En ce qui concerne Lourdes près de 500 000 € par an.

Et bien elle avait tort car depuis la création de l’agglomération CATLP en 2017, la ville de Lourdes ne paie plus cette taxe.

Et oui Mme Boudeu disait la vérité à l’époque, en 4 ans c’est quand même 2 millions d’euros qui sont restés dans les caisses de la Ville.

Une autre de ses certitudes était que la fiscalité allait augmenter à cause de la création de cette Agglomération.

Encore une fois elle avait tort.

Depuis 2017 les taux Intercommunaux de la Taxe foncière ne cessent de baisser. Sachant que les Taux de la Commune et ceux du Département sont restés identiques il en résulte une légère baisse.

Comme quoi être Maître de conférence en Droit public spécialiste du droit des collectivités territoriales et des finances publiques et droit fiscal… ça ne fait pas tout !

Cerise su le gâteau, elle qui a milité contre cette Agglo voulait, si la liste de Sylvain Peretto était passée, être Vice-présidente de cette EPCI. Et oui le ridicule ne tue pas !

Mme Josette Bourdeu avait raison sur tous les points, elle était bien seule à l’époque à défendre les bienfaits de cette création pour la ville de Lourdes et elle a tenu bon malgré les mensonges et les attaques dont elle a été la cible et la victime. L’avenir lui a donné raison mais qui le dit ? Encore une fois, pas grand monde !