Pendant trente ans le plateau du Larzac a été un lieu de manifestation et de résistance paysanne et autres personnes du mouvement hippie prônant le retour à la terre ou encore le mouvement Paysan de José Bové. Tous ces mouvements en ont fait un symbole des nouvelles luttes paysannes.
Depuis 1971, ce causse de l’Aveyron n’a cessé d’être un lieu de combats et de débats. L’opposition à l’extension d’un camp militaire sur ces terres où paissent les brebis a duré dix ans.
Et aujourd’hui après que 50 ans se soient écoulés, l’étude de l’Insee Occitanie mesurant l’impact sur l’emploi local de l’implantation de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) sur le plateau du Larzac a étété réalisée en partenariat avec le ministère des Armées et la direction régionale des Finances publiques (DRFiP d’Occitanie).
Cette publication, intitulée « Implantation de la Légion étrangère sur le plateau du Larzac : 1 649 emplois générés en 2019« , quantifie l’influence économique de la DBLE à travers les emplois directs (1 297 militaires et civils), mais aussi les emplois indirects (commandes passées localement pour assurer le fonctionnement du camp et ses travaux d’infrastructure) et les emplois induits (nécessaires pour satisfaire les besoins du personnel de la base et des salariés indirects, ainsi que de leurs familles).
La DBLE atteint son effectif cible sur le plateau du Larzac en 2019 et ses dépenses courantes sont à présent proches d’un régime de croisière.
Cette étude fait suite à une publication précédente portant sur les premières années de sa présence sur le plateau du Larzac.