L’agression du Président de la République témoigne de l’état de notre vie politique et démocratique
L’agression du Président de la République est intolérable. Ce geste est un geste de lâcheté.
Aucun désaccord, même profond, ne peut le justifier. Je le condamne fermement.
Aujourd’hui, l’image d’un citoyen s’en prenant à une institution de la République dit beaucoup
de l’état de notre société. La vie démocratique de notre pays souffre. Il nous faut collectivement prendre conscience de cela.
Nous, responsables politiques, sommes les premiers concernés. Dans les moments troubles que nous traversons, les comportements de certains élus viennent conforter le délitement des valeurs auquel nous assistons dans l’ensemble de notre pays.
Peu à peu, la vie politique s’est abîmée. Entre opportunismes, mise en scène de communication, perte du respect et division des français. Peu à peu nous avons banalisé le pire.
Dans notre Région, la violence politique n’est pas absente. De l’invasion du conseil régional avec la complicité d’un élu RN, jusqu’aux menaces physiques de la part des candidats extrémistes, la violence est partout.
Depuis plus de 4 ans, notre opposition au Président de la République et notre combat contre l’extrême-droite se font par les idées.
À quelques jours d’un scrutin démocratique essentiel, il est grand temps que nous retrouvions nos repères les plus fondamentaux, en commençant par une vie politique plus digne.
Aurélien Pradié
Député du Lot
Secrétaire général des Républicains
Candidat à la présidence de la Région Occitanie