En Occitanie, quelque 390 000 salariés occupent un poste pour lequel ils sont surdiplômés par rapport au niveau de formation généralement observé dans leur profession.
Un salarié sur cinq se trouve ainsi en situation de déclassement professionnel en 2017.
Les plus jeunes, en début de carrière, sont particulièrement touchés, tout comme les titulaires d’un diplôme non professionnalisant de niveau Bac +3 ou Bac +4.
En dix ans, le niveau de diplôme le plus courant dans une profession donnée a eu tendance à s’élever.
Certains métiers ont intégré cette évolution de la norme et le déclassement y est mécaniquement peu fréquent. À l’inverse, lorsque les salariés sont de plus en plus diplômés sans que cela suffise encore à changer la norme, les situations de déclassement sont plus courantes.
L’essentiel des messages de la publication sont repris dans le communiqué ci-dessous.
Ils sont également déclinés dans une vidéo qui s’intitule » 3 questions à … Magali Flachère « , cheffe de projet de l’étude.