Cette étude en partenariat avec la Région Occitanie porte sur les disparités sociales et spatiales, pour les actifs ayant un emploi, au sein de chacune des quatre grandes aires d’attraction des villes de la région. Elle s’intitule « Aires d’attraction de Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes : pas d’accentuation des disparités résidentielles entre communes entre 1990 et 2017 ».
Plus de la moitié des actifs occupés de la région Occitanie résident, en 2017, dans une des aires d’attraction des villes de Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes.
Dans les aires de Toulouse et de Montpellier, les cadres sont très présents parmi la population des pôles ou des communes situées à leur proximité, alors que les ouvriers sont plus nombreux à résider aux franges de ces aires. Les pôles de Perpignan et Nîmes accueillent en proportion moins de cadres.
Depuis des décennies, de profondes mutations de l’économie sont à l’œuvre, avec en particulier un essor des cadres et un recul de l’emploi ouvrier. Pour autant, ces évolutions n’ont pas accentué les disparités résidentielles entre communes.
L’étude effectue également un focus sur les déplacements domicile-travail et leurs évolutions. Entre 1990 et 2017, les distances domicile-travail se sont allongées. Ce sont toujours les ouvriers qui parcourent les plus grandes distances, et la voiture est de loin le mode de transport privilégié par tous.