Ce jeudi 23 septembre à 16h30, sur le pont Peyramale (appelé autrefois par les Lourdais pont Pomès), le Maire Thierry LAVIT a tenu une Conférence de presse, entouré de la 2ème Maire-adjointe Sylvie MAZUREK, du Maire-adjoint chargé des travaux Jean-Luc DOBIGNARD, de la Maire-adjointe chargée de la transition écologique Cécile PREVOST et du nouveau DGS/DGST Hervé ADELIN qui a pris ses fonctions le 1er septembre.
L’histoire de ce Pont à reconstruire ne date pas d’aujourd’hui. En effet en 2014 à l’arrivée de la Municipalité de Josette BOURDEU, elle s’était inquiétée de l’état pitoyable des bâtiments publics (auquel s’est rajouté le gros problème du Parking Peyramale, rendu à la Ville, qui avait été mis en concession à une société privée et dont les anciennes municipalités n’avaient pas contrôlé si l’entretien avait été régulier et dont certains étages risquaient l’effondrement + le gros problème de l’Eglise paroissiale dont des parties s’effondraient + l’effondrement du Quai Boissarie où l’on s’était contenté auparavant de boucher un trou qui s’était ouvert et qui aurait dû servir d’avertissement) mais le plus urgent était de faire contrôler tous les Ponts. Il s’est avéré que tous étaient fragilisés par leur manque évident d’entretien. Et tout cela à faire et à payer avec une Epargne nette négative de – 2M d’euros laissée par l’autre municipalité.
Le Pont de l’Arrouza fut alors consolidé, la pointe du pilier central du Pont Vieux fut refaite (pour éviter que les embâcles viennent taper et fragiliser ce pilier central). Quant au Pont Peyramale, son état de délabrement avancé nécessitait une reconstruction. Mais dans l’urgence après des études par un cabinet d’experts, on fit consolider ce pont par l’entreprise EIFFAGE pour ne pas mettre en danger les usagers et faire le moins de gène possible pour les Saisons touristiques. Quant à la reconstruction d’un nouveau pont, elle devait d’abord passer par des études (qui ont été menées sur plusieurs solutions) et un chiffrage du coût.
Donc l’entreprise EIFFAGE consolida l’ancien Pont et garantit cette consolidation pour une durée de 3 ans (2016/2019) en interdisant le passage les véhicules les plus lourds et ne maintenant qu’un seul sens. Au-delà de cette durée, le Bureau d’études et l’entreprise EIFFAGE ne garantissaient, que mois par mois, après vérification, l’ouverture à la circulation. Ce bureau d’études et cette entreprise n’ont d’ailleurs pas voulu engager leurs responsabilités à la réouverture prévue de la circulation aux véhicules supérieurs à 3t,5 (ce qui est le cas des autobus) à partir du 1er octobre prochain.
Pour revenir à la Conférence du Maire actuel Thierry LAVIT, il s’agissait donc de l’annonce de la réouverture de ce Pont Peyramale aux véhicules supérieurs à 3t5, avec un aménagement du plan de circulation qui en découle. Et ces véhicules, pour être clair, les cars de pèlerins ne pourront arriver que par un seul sens (de l’avenue du Paradis vers l’avenue Peyramale) car dans l’autre sens il leur est impossible de tourner.
Le nouveau Directeur des Services de la Ville (DGS/DGST) qui a repris ce dossier est ingénieur et spécialiste des ouvrages d’art. Son expérience lui a permis de donner le feu vert pour cette réouverture, de ce pont construit dans les années 30, engageant sa propre responsabilité et celle de la Municipalité.
Autre temps fort de cette Conférence de presse les dernières visites ministérielles du Maire à Paris et sa vision d’avenir de Lourdes.
« Cet endroit est le berceau de la reconquête de la ville, le nœud stratégique des flux de circulation…Ce pont réouvre mais nous ne laissons pas de côté la reconstruction d’un nouveau pont… »
« Les hypothèses prudentielles qui avaient été prises à l’époque avaient été trop prudentielles…Nous inspecterons l’ouvrage tous les 3 mois… Pour tous les professionnels du transport c’est un gain très intéressant… »
Le Maire explique le nouveau plan de circulation au bas de la ville où le Pont Vieux restera (quelque soit le sens alterné tous les 15 jours) dans le même sens c’est à dire dans le sens montant.
« Le futur pont, lui se situera juste à l’aval de l’ancien. Il y aura un Concours de maîtrise d’œuvre en début de 2022. Ce pont aura une portée de 45 mètres de long, une largeur utile de 12 mètres, avec des extrémités évasées (entre 15 et 16 mètres) pour que les cars puissent y entrer plus facilement et bien sûr ce pont devra être esthétique, on attend un geste architectural notable… »
Ce nouveau pont ne verrait le jour raisonnablement que fin 2024.
Déclaration sur ses voyages à Paris pour obtenir des aides et le Plan Avenir Lourdes
« Plan Avenir Lourdes, c’est 4 axes de travail…L’Etat, la Région, l’Agglo, le Département vont nous aider dans nos projets…Les chantiers démarrent : réunir la ville Basse et la ville haute par un travail urbanistique, le projet auditorium, le projet vélo, la construction du Centre de secours… »
Thierry LAVIT répond aux questions des journalistes
« Toute notre équipe s’attelle au travail. On va changer cette ville ! Et déjà on va gagner beaucoup de temps et d’argent avec la réouverture de ce Pont aux véhicules de plus de 3t5… »
A noter des questions très orientés posées au Maire par certains confrères « polémistes », sur les dépenses d’autres municipalités engendrées par ce Pont. Le Maire n’a pas voulu les suivre sur cette voie et critiquer ses prédécesseurs.
Nous rappellerons quand même que ce ne sont pas les crues d’octobre 2012 et juin 2013 qui ont fragilisé ce Pont, de l’avis de tous les experts c’est bien leur manque d’entretien depuis plus de 20 ans. Et que les questions d’argent ne se poseraient pas si le Pont et d’autres bâtiments communaux avaient été entretenus en temps et en heure. Il faut bien comprendre que c’est ce laxisme au niveau de l’entretien qui a coûté et coute très très cher aux contribuables lourdais.