Cette assemblée s’ouvrira mardi 2 novembre par une journée consacrée à la lutte contre les violences et agressions sexuelles sur mineurs et à la réception du rapport de la CIASE.
Les après-midi des jeudi 4 et vendredi 5 novembre ainsi que la matinée du 6 novembre y seront également consacrés. Des invités seront accueillis, et, parmi eux, des personnes victimes. Ils échangeront avec les évêques lors de ces temps de travail.
Un geste pénitentiel et un temps de prière sur le parvis de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes auront lieu samedi 10 novembre à 10h30.
La journée du mercredi 3 et la matinée du jeudi 4 novembre seront consacrées à la séquence « Clameur de la Terre, clameur des pauvres », en présence de représentants de groupes de personnes en précarité, dans le sillage de la réflexion initiée par les évêques lors de l’Assemblée plénière de novembre 2019.
Qu’est-ce que l’Assemblée plénière ?
Selon les statuts, « L’Assemblée plénière est l’organe ordinaire d’expression de la Conférence des évêques et de son activité collective. Elle a le pouvoir de légiférer selon les normes prévues dans le décret Christus Dominus et tous les organismes qu’elle institue sont responsables devant elle. »
L’Assemblée plénière rassemble tous les évêques en exercice ainsi que ceux qui sont en retraite (ou « émérites »), les évêques des territoires d’Outre-Mer et le nonce apostolique (représentant le Saint-Siège).
Sont aussi invités à participer au travail des évêques, pour certaines séquences, des fidèles laïcs, des délégués d’ordres religieux et des représentants de Conférences épiscopales d’autres pays, et pour certaines séquences, les directeurs de services nationaux et des journalistes accrédités.
Par-delà cette définition statutaire, l’Assemblée plénière est surtout un temps ecclésial ou se manifestent l’unité de l’épiscopat et la communion des Eglises locales pour le service de l’Evangile dans la France aujourd’hui.
L’Assemblée plénière est donc un lieu de prière, de partage, de discernements et de votes. En plus de l’intense vie liturgique, des temps d’écoute et de travail sont prévus permettant aux évêques de travailler aux enjeux de l’Eglise et de la société, aidés par l’écoute des expert(e)s invité(e)s.