Une étude sur les conséquences sociales de la crise sanitaire, intitulée « Mi-2021, le recours aux prestations sociales retrouve son niveau d’avant crise sanitaire ». Cette étude est réalisée en partenariat avec la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets), l’Agence régionale de santé (ARS), la Direction régionale de Pôle emploi et les Caisses d’allocations familiales (CAF) de la Région.
La pandémie de Covid-19 et la crise économique qu’elle a engendrée ont des répercussions sociales importantes en 2020, notamment pour les plus précaires. Les difficultés auxquelles sont confrontées les ménages les plus modestes se traduisent par une hausse du nombre d’allocataires de minima sociaux. Ainsi, le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), minima sociaux s’adressant à des personnes sans emploi, connaît un pic à l’automne 2020. Les revenus des actifs sont également impactés et le nombre d’allocataires de la prime d’activité que peuvent percevoir les travailleurs aux revenus les plus modestes atteint un sommet fin 2020. Avec l’amélioration de la situation sanitaire et économique au second trimestre 2021, le nombre d’allocataires de ces prestations sociales revient à un niveau proche voire inférieur à celui d’avant crise en Occitanie comme en France métropolitaine.
Cette étude accompagne l’édition 2021 du Tableau de bord de la précarité qui vous propose une photographie en 2019 de la précarité dans la région Occitanie, comparée à la situation en France métropolitaine. Le tableau de bord rassemble des indicateurs régionaux et départementaux sur les principaux minima sociaux, l’accès aux soins et la précarité financière.