Ce mardi 11 janvier, une réunion d’information, sur le projet de la construction de la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers de Lourdes, se tenait à la Maison de quartier d’Anclades.
Outre la quarantaine de riverains présents, la presse qui s’était déplacée comprit avant même l’ouverture de cette réunion que les puissances invitantes n’avaient pas réglé ni accordé leur violon au sujet de la présence des médias.
Signalons que la réunion fut calme et que les riverains (ou non riverains) présents soulevèrent plus de questions d’aménagements, d’agencements et de dispositifs censés réduire les nuisances, lors des sorties des véhicules de secours, que de prises de position défavorables à l’installation de cette caserne.
Les étapes du projet :
Consultation des entreprises : juillet 2022
Début des travaux : novembre 2022
Livraison de la caserne : février 2024
N’oublions pas que ce projet avait été décidé par la précédente municipalité de Josette BOURDEU qui avait commencé par flécher ce terrain d’Anclades (acheté par l’ancienne municipalité de Jean-Pierre ARTIGANAVE 220 000 € en tant que réserve foncière) pour la construction du nouveau Centre de secours.
Dans le but de débloquer et d’accélérer ce dossier, en attente depuis de nombreuses années, elle avait donné gracieusement ce terrain au SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) pour y construire la caserne.
Aujourd’hui la Ville de Lourdes et les villages alentour ont dû participer et donner leur quote-part au SDIS pour cette construction.
Ainsi la municipalité actuelle de Thierry LAVIT a dû donner 300 000 €. Donc au final Lourdes aura donné 220 000 € + 300 000 € pour ce projet.
Mais pour honorer ce projet et payer cette quote-part Thierry LAVIT a demandé au Préfet de Région de pouvoir réaffecter la subvention destinée à l’étude du Pont Peyramale à sa participation au Centre de secours, ce qu’il a obtenu. Sans cela la Municipalité actuelle n’aurait pas été en mesure de participer et le projet aurait sans doute capoté.
Pour finir nous voulons encore ajouter que c’est bien le SDIS qui est maître d’ouvrage de cette nouvelle construction et non pas la Municipalité.