Ce lundi 28 mars à 14h15, à l’Hôtel du Département, s’est tenue la première édition du «Job Dating HaPy Actif», à l’initiative du Président du Département Michel PELIEU et du Vice-président chargé de l’Insertion et l’Emploi Frédéric RE.
Des entretiens d’embauche ont été menés en présence de 3 entreprises locales de la filière du transport « ELL Transport & Services », « BSTP TRANSPORTS » et la « SAS TRANSPORTS BARCOS », et un groupe de bénéficiaires du RSA.
20 postes en CDI et CDD étaient à pourvoir à cette occasion.
Michel PELIEU : « Cette filière transport est un secteur d’activité en tension qui peine à recruter. Certes le Département n’est pas Pôle emploi mais il peut mettre en relation des personnes au RSA , parfois éloignées de l’emploi, et des entreprises qui recrutent. Cette opération s’inscrit dans la logique d’accompagnement, ce qui ne veut pas dire assitanat.
La proposition du candidat Emmanuel Macron d’obliger les bénéficiaires du RSA à travailler 15 à 20 heures par semaine est assez compliquée à mettre en place. Le choix que l’on a fait au niveau des Hautes-Pyrénées, via le dispositif Ha-Py actifs, est plus simple. Ce que l’on donne habituellement à un bénéficiaire du RSA (environ 500 €), on le donne à un employeur, public, privé ou associatif. L’employeur complète la rémunération pour arriver à un temps plein mensuel. C’est un emploi aidé. Le Département ne fait pas d’économie mais c’est un facilitateur pour faire en sorte que l’argent qui est attribuée à l’inactivité, on l’affecte à l’activité, pour faire en sorte que la personne retrouve le plein-emploi. Cela nous semble une formule plus incitative, plus facile à gérer et plus concrète en termes d’emploi à temps complet. Ce contrat peut durer 1 à 2 ans, le temps que les gens retrouvent le chemin du travail. »
Michel Pélieu rappelle encore que ce dispositif concerne déjà 350 personnes bénéficiaires du RSA.
Frédéric RE : « Le service insertion du Département a sélectionné en amont une vingtaine de bénéficiaires susceptibles de correspondre aux 20 postes de chauffeurs routiers, proposés par les 3 entreprises présentes. Ces bénéficiaires du RSA sont motivés, ont une appétance pour ces emplois. Les entreprises sont prêtes à les former, à les accompagner. »
Jen-Claude BARCOS s’adressants aux postulants : « Je suis content que vous soyez-là car le transport embauche. La demande est forte qu’elle viennne du secteur public ou privé. Il y a de l’emploi local pour vous qui résidez sur le département. Il est quand dommage de devoir aller recruter à l’étranger. On vous accueille avec plaisir et on vous assure de vous apprendre ce métier, certes difficile, mais varié, intéressant et qui paie bien (cela peut aller jusqu’à 3000 euros) ».