Ce lundi 25 avril à 17h30, 2, rue de Gonès à Tarbes, a eu lieu l’inauguration du local de campagne pour les élections législatives des candidats de la « Gauche républicaine et laïque », de Jérome CRAMPE et Sylvie DUBERTRAND (suppléante) dans lequel il sera possible de se rapprocher d’eux tout au long de la campagne électorale.
Ils étaient entourés de nombreux soutiens : d’anciens et actuels parlementaires, dont la Députée sortante qui ne se représente pas Jeanine DUBIE (qui a vu son important bilan salué), d’élus locaux et d’un nombreux public de sympathisants.
De chaleureux discours se sont succédés conscients des enjeux pour ce territoire et pour la France. (Voir ci-dessous le Discours de Jérome CRAMPE).
La candidate sur l’autre circonscription Maryse BEYRIE était également présente, témoignant de l’union des candidatures sur les deux circonscriptions du département et augurant peut-être d’un futur tandem parlementaire haut-pyrénéen ayant à cœur les mêmes préoccupations.
Discours de Jérome CRAMPE : « Mes remerciements particuliers vont à Sylvie DUBERTRAND, aux deux sénatrices Maryse CARRERE et Viviane ARTIGALAS, aux anciens députés Chantal ROBIN-RODRIGO, Claude GAITS, Pierre FORGUES, Claude MIQUEU (excusé), au Président du CD65 Michel PELIEU (excusé), à Carole DELGA Présidente de la Région, aux Conseillères et Conseillers départementaux, aux Maires, aux élus, aux militants, sympathisants, amis et à ma famille.
Je salue Maryse BEYRIE, candidate sur la 1ère Circonscription avec Nicolas DATAS-TAPIE comme suppléant, que je soutiendrai, et je salue Nicolas TOURON premier fédéral du Parti Socialiste.
Et puis, pour quand même revenir à l’essentiel, si je suis devant vous ce soir, c’est parce que j’ai la chance et l’honneur de bénéficier de toute la confiance de notre excellente députée sortante, Jeanine DUBIE. Quand je dis «excellente», ce ne serait être ni de l’ironie ou de l’humour, mais tout simplement le qualificatif le plus modeste, comme tu l’es, que je puisse utiliser pour te qualifier ma chère Jeanine. Depuis 10 ans, tu réalises un travail exceptionnel au service des Hautes-Pyrénées et de la France. Je suis honoré de ton soutien et sache que tu es un exemple pour moi. Ce moment présent que vous êtes venus partagez avec Sylvie et moi, sonne le départ d’une belle aventure. Cette aventure, il nous revient ensemble de la construire, afin que le dénouement soit à la hauteur de nos espérances.
En 2008, je suis élu à Bordères-sur -l’Echez et je vais occuper pendant 9 ans la fonction d’Adjoint au maire en charge de l’urbanisme et du monde associatif. En 2017, je suis devenu Maire de la commune, et en 2020, Vice-président de la CATLP.
Au niveau professionnel, après un début de carrière au GIAT, à l’Arsenal de Tarbes, j’ai intégré en tant que personnel civil, l’Armée de Terre jusqu’en 2011. Date à laquelle, j’ai créé ma propre entreprise. Aujourd’hui, après 11 ans d’activité, mes deux bureaux d’études, spécialisé dans la maîtrise d’œuvre bâtiment d’une part, et dans l’eau et l’assainissement d’autre part, emploient 18 collaborateurs.
J’exerce mes mandats avec passion, je suis un passionné dans tout ce que j’entreprends et c’est avec cette envie de servir, pour le bien des autres, pour le bien de mon territoire, que je fonctionne au quotidien.
Cet investissement au service des autres, c’est dans l’associatif que je l’ai découvert tout jeune, au sein des conscrits, du comité des fêtes. Ce qui me donne cette énergie, c’est de voir se réaliser au travers de tous les projets que j’ai pu mener, qu’ils soient professionnels ou associatifs, des hommes et des femmes.
Merci à tous d’avoir répondu présents, si nombreux, à l’inauguration de ce local de campagne.
Plus qu’une inauguration d’un local de campagne, c’est symboliquement notre campagne qui démarre ce soir.
Ce local, où Diane, Christelle, Cécile et d’autres encore assureront des permanences pendant la semaine et le samedi matin, sera un lieu d’échanges. Ce sera aussi pendant 8 semaines notre lieu de rendez-vous, mais aussi, un lieu où les curieux et les passionnés pourront venir chercher de l’information.
Cette campagne débute au lendemain d’une élection présidentielle particulière, dont nous prenons acte du résultat, heureux d’avoir évité le pire, la perte de nos fondations républicaines, le début de l’isolement de la France.
Cette élection, outre l’inquiétante montée des extrêmes, surtout à droite, doit nous amener à se poser les bonnes questions. Il serait irresponsable pour moi d’imaginer que cette dégradation de la confiance démocratique est la résultante de quelques comportements isolés.
Cette mandature a vu se déliter la confiance du peuple vis-à-vis de la classe politique et de ses représentants. Cette situation affaiblit notre démocratie et alimente ce sentiment de rejet envers les élus.
Je pense que cette campagne doit d’abord être une campagne en quête de confiance (pour ne pas employer le terme reconquête dont la symbolique encore récente m’effraie), cette confiance que les électeurs doivent nous accorder, au regard du travail, au regard de l’engagement au service de l’intérêt général.
Il nous faut donc revenir aux fondements de notre engagement commun.
Ceux d’une gauche, républicaine, progressiste, laïque et européenne. Une gauche optimiste, tournée vers l’avenir, une gauche tournée vers les femmes et les hommes, l’épicentre de notre projet sociétal.
Fort de ce constat, fier des couleurs de mon Parti, le Parti Radical de Gauche, accompagné de Sylvie, il me revient la responsabilité et l’honneur d’être candidat à ces prochaines élections législatives.
Je suis convaincu que l’humain, les échanges, restent la plus grande richesse de notre société, et c’est fort de ces convictions que je me consacre chaque jour à ma commune et au territoire des Hautes-Pyrénées, à mon entreprise et à ma famille.
Aujourd’hui, je suis candidat à la fonction de député car, optimiste de nature, je crois en l’avenir de notre pays, de notre département, de notre territoire. Cet avenir, je veux contribuer à le construire, en m’investissant à temps complet, sur cette fonction d’élu de la nation.
Je me dois donc de vous en dire un peu plus sur mes convictions et mes engagements :
Depuis plusieurs mois déjà, je me suis mis au travail en étroite relation avec Jeanine Dubié, notre député actuelle de la 2ème circonscription, pour prendre connaissance et approfondir l’ensemble des dossiers et travaux parlementaires. Dès le 20 juin, je veux être un parlementaire actif, qui saura prendre position librement, mais surtout un parlementaire qui n’oubliera à aucun moment les électeurs qui lui ont fait confiance.
Je serai un député responsable, efficace et constructif : Dès le lendemain de l’élection, je travaillerai avec l’ensemble des élus et parlementaires dans l’intérêt des citoyens, en défendant les valeurs du centre gauche républicain qui sont les miennes.
Je suis candidat parce que j’aime mon territoire avec passion
Je suis profondément attaché au département des Hautes-Pyrénées. Avant chaque prise de décision, j’en pèserai les conséquences sur les citoyens français et sur notre territoire.
Je resterai à l’écoute de ma circonscription et de la parole de ses habitants, sans jamais banaliser la valeur de la confiance qu’ils m’auront accordée.
Sans sectarisme ni allégeance, je siègerai à l’Assemblée Nationale, fort de votre confiance et de celle des électeurs, je défendrai les idées que nous partageons.
A commencer par l’emploi et le pouvoir d’achat, qui doivent avant tout garantir à chacun – actif ou retraité – un revenu qui permet de vivre dignement.
C’est aussi faciliter l’accession à l’emploi à tous les publics. En adaptant en continu la formation professionnelle au besoin de production, au besoin local en particulier. C’est accompagner les entreprises de toutes tailles à accueillir des jeunes ou des moins jeunes pour un apprentissage ou une reconversion, en récompensant les entreprises qui embauchent à l’issue de ces formations.
Le pouvoir d’achat, c’est en visant la souveraineté énergétique, seul modèle garant d’une maîtrise des coûts, qu’on l’augmentera. L’hydro-électricité, le biogaz, le solaire et l’hydrogène sont autant de filières à maintenir ou à développer, en particulier sur notre territoire totalement adapté à ces nouveaux modes de production.
Je m’engagerai pour le respect des territoires et des élus qui les font vivre en laissant la possibilité aux communes de conserver les compétences essentielles comme par exemple, l’eau et l’assainissement, de véritables leviers de développement ;
L’aménagement du territoire ne peut pas être uniquement la résultante d’un calcul mathématique comme la loi ZAN veut l’imposer. La libération du foncier qu’il soit agricole ou naturel, doit être rendue possible à l’échelon de chaque territoire. Un aménagement qui doit répondre avant tout à des objectifs indissociables :
– un développement foncier bâti synonyme de pérennité pour nos communes, qu’elles soient urbaines ou rurales.
– un développement foncier maîtrisé garant d’une agriculture dynamique en plaine comme en montagne.
L’aménagement du territoire, les nouvelles constructions, c’est de nouvelles familles dans nos communes, c’est de nouveaux enfants, c’est des écoles publiques conservées, c’est le dynamisme et l’autonomie de nos villages qui seront préservés.
Notre territoire, les Hautes-Pyrénées et plus particulièrement la 2e circonscription, c’est aussi une agriculture riche, riche par sa diversité mais aussi riche par les femmes et les hommes qui, au quotidien, la font vivre.
Cette agriculture elle doit de même permettre aux femmes et aux hommes d’en vivre. Au-delà de la Loi Egalim, y compris dans sa 2ème version, les revenus des agriculteurs ne peuvent être dépendant des marchés européens ou mondiaux, ou dépendant de la politique commerciale des grandes enseignes.
Je m’engagerai pour une République plus juste et solidaire, une république qui n’oublie pas nos anciens. Le projet de vie que nous devons mettre en place pour le grand âge ne peut se résumer à un chapitre du budget de la sécurité sociale remis en cause chaque année. Seule une véritable loi « autonomie et grand âge « gravera dans le marbre les contours de ce projet.
L’injustice sociale, c’est aussi les adultes handicapés qui en souffrent. Le dossier de la déconjugalisation de l’AAH doit revenir au Parlement dès les élections passées. Comment peut-on catégoriser les handicaps, et donc l’allocation qui en découle, en prenant comme critère les revenus du conjoint de l’adulte handicapé ? Je ne peux qu’avoir une pensée sincère pour toi Jeanine, car je sais que ce dossier te tenait à cœur, comme beaucoup d’autre, un important travail parlementaire pour lequel le gouvernement a manqué de respect.
La justice sociale c’est reconnaître le handicap, et aider de manière équivalente tous ceux qui en souffrent, sans prendre en compte le contexte familial et ses revenus.
La justice sociale c’est aussi laisser le droit et la liberté à chacun de pouvoir bénéficier d’une pension de retraite, décidée et voulue. Notre système de retraite est surement à réformer, mais pas en imposant un âge de départ. La retraite est avant tout le fruit du travail de toute une carrière, elle n’est pas un dû mais un droit de pouvoir bénéficier à partir d’un certain âge d’une pension. Une pension revalorisée et indexée qui sera proportionnelle aux années de cotisation, à la pénibilité du métier, mais une pension qui, passé l’âge de 62 ans, sera perçue par chacun selon ses souhaits et besoin.
Je n’abuserai pas de votre temps et de votre patience ce soir en n’abordant que ces quelques thématiques, mais je prends l’engagement devant vous, et je le prendrai devant les électeurs, que je veillerai chaque jour à ce que le monde de demain, soit un monde où l’humanisme et la liberté rythment le quotidien.
Je maintiendrai avec tous les concitoyens de la 2ème circonscription, cette proximité, ces échanges directs, qui me permettront d’être un député pragmatique, conscient des réalités de notre société, conscient des particularités du monde rural, en n’oubliant personne, de la haute montagne jusqu’aux aux plaines de l’Adour. Cette proximité, c’est avec ma suppléante Sylvie Dubertrand, que je souhaite aussi la maintenir, en faisant d’elle, un relais essentiel sur la circonscription.
Pour conclure mon propos, je ne peux que vous dire que :
Je compte sur vous
J’ai besoin de vous
Je suis à votre écoute, je suis à l’écoute du territoire, je le serai toujours
Et c’est ainsi que je compte agir pour l’avenir,
pour notre avenir !!«
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