Jerome CRAMPE candidat aux élections législatives dresse le Bilan de sa campagne et se présente comme le candidat local capable de se positionner sur des en jeux globaux.
Jérome CRAMPE maire de Bordères-sur-l’Echez et candidat du Parti Radical de Gauche aux élections législatives, et sa suppléante Sylvie DUBERTRAND, Adjointe au maire de Maubourget, ont tenu ce mardi matin 7 Juin une conférence de presse à quelques jours du premier tour du scrutin des élections législatives.
Une campagne de terrain
Ils ont fait le point sur la campagne intense menée sur le terrain depuis 6 semaines. Une campagne à la rencontre des habitants tout d’abord avec 31 réunions publiques sur tous les secteurs du territoire et une présence sur tous les marchés de la circonscription.
Une campagne à la rencontre des élus de proximité ensuite : la quasi-totalité des 180 maires de la circonscription ont été rencontrés ! Cette démarche, qu’ils sont les seuls à avoir menée, a été fortement appréciée par les élus. Au-delà de la courtoisie républicaine, ces rencontres sont pour les candidats des moments d’échanges qui nourrissent leur réflexion et dont ils continueront de se nourrir s’ils sont élus.
Une campagne à la rencontre des acteurs du territoire, enfin. Jérome CRAMPE a mené des dizaines de rencontres avec les socio-professionnels issus de tous les secteurs d’activité. Au fil des discussions, il a constaté que les acteurs – qu’ils soient du monde agricole, du bâtiment, du monde associatif ou du monde de l’entreprise – ont tous des attentes fortes vis-à-vis de leur député sur des dossier locaux. Par exemple, lors du grand oral proposé par le Medef 65 et la CPME, les 6 questions posées concernaient des thématiques locales.
Un député de proximité
Ce constat a conforté Jérome CRAMPE dans sa position : le député est un élu de proximité, qui a une dimension nationale. Il doit jouer un rôle de facilitateur pour les projets locaux et parfois un rôle de médiateur entre les différents niveaux institutionnels. Mais jamais il ne doit faire abstraction du terrain.
Jérome CRAMPE a ensuite pris position sur les dossiers locaux prioritaires. En premier lieu le pastoralisme, dont il rappelle le rôle essentiel pour l’entretien des paysages de montagne, eux-mêmes sources d’attraction touristique. Il œuvrera pour donner les moyens d’une protection efficace des troupeaux face aux prédateurs. Autre dossier prioritaire : la relance de Lourdes, qui démarre la saison dans la difficulté. Le futur député devra être au plus près des acteurs économiques et sociaux de cette ville pour aider à son évolution. Il devra également faire des propositions sur le statut des travailleurs saisonniers afin de rendre ces métiers plus attractifs et de faciliter ces recrutements, devenus très difficiles depuis la crise du Covid.
Un autre dossier local sur lequel le député aura son rôle à jouer : celui des liaisons ferroviaires (de nuit notamment) et aériennes, qu’il s’agit de garantir dans la durée et avec un niveau de qualité convenable.
Et puis bien sûr, la question de l’hôpital commun Tarbes-Lourdes, point central d’un projet de santé départemental, mais en aucun cas site unique (des services d’urgences, notamment gériatriques, devront être maintenus à Lourdes, à Vic-en-Bigorre, à Bagnères-de-Bigorre). Ce qui préoccupe le candidat, c’est la période transitoire jusqu’à la livraison du nouvel hôpital, qui s’annonce délicate. Jérome CRAMPE, qui était mobilisé aux côtés des syndicats la semaine dernière à Lourdes, est bien conscient qu’il va falloir agir vite et bien pour enrayer la spirale de la fuite des compétences, notamment des médecins spécialistes.
Un député qui défend des convictions
Toujours concernant la santé, une de ses priorités sera la lutte contre les déserts médicaux. L’initiative menée par la Région Occitanie autour du travail salarié des médecins en maison de santé lui semble être une réponse d’avenir, qui permet à la fois de lutter contre la désertification médicale et de proposer aux médecins un statut de salarié qu’ils recherchent de plus en plus. Quant à l’exercice libéral, Jérome CRAMPE souhaite revoir le principe de libre installation des médecins : l’intérêt général nécessite des mesures fortes. Il affirme également que, malgré le Ségur de la santé, nous sommes loin du compte en termes de moyens et de revalorisation de tous les métiers de l’hôpital – médicaux, para-médicaux et administratifs -.
Sur le SMIC, Jérome CRAMPE est favorable à une revalorisation à 1500 €. Mais, pour lui, cette augmentation n’est pas une fin en soi : ce qu’il faut revaloriser, c’est le travail, et cela doit être fait main dans la main avec les employeurs, dans le cadre d’un « contrat de confiance ». C’est avec les chefs d’entreprise que l’on trouvera les aménagements sociaux et fiscaux permettant de recruter et de fidéliser les employés.
Le pouvoir d’achat est la préoccupation majeure du moment, pour les actifs comme pour les retraités. Sur ce sujet, Jérome CRAMPE, toujours pragmatique, s’en remet au rapport du Conseil d’Orientation des Retraites pour affirmer que le système actuel, avec un âge de départ légal à 62 ans, est viable jusqu’en 2070, car l’augmentation des revenus d’activité compense la baisse du nombre d’actifs. S’il est élu, il ne soutiendra pas la modification de l’âge légal de départ à la retraite, mais œuvrera pour humaniser le système des retraites, en prenant en compte les carrières longues, mais aussi les interruptions de carrières subies – pour s’occuper d’un proche malade ou handicapé notamment – , qui sont source d’injustice.
Une élection locale pour un mandat national
En conclusion, Jérome CRAMPE et Sylvie DUBERTRAND appellent d’une même voix les citoyens de la 2ème circonscription des Hautes-Pyrénées à se rendre aux urnes ce dimanche. Ils craignent en effet une abstention très forte. Pour les candidats de la Gauche laïque et républicaine, il faut se rappeler que c’est au moment des élections législatives que l’on élit le représentant de notre territoire à l’Assemblée nationale. Même si les arrangements électoralistes au niveau national ternissent encore plus l’image du monde politique, il est important de choisir des personnes de confiance pour travailler pour le territoire à l’Assemblée nationale. Le fondement même de notre Assemblée nationale, c’est d’offrir à chaque territoire d’être représenté pour participer au vote des lois et au contrôle du Gouvernement. C’est bel et bien une élection locale, pour un mandat national !