Une première étude, «Un travailleur sur dix reste pauvre malgré les autres ressources de son ménage», porte pour la première fois sur les travailleurs pauvres en Occitanie.
Elle montre qu’en 2018, en Occitanie, 20 % des travailleurs retirent moins de 1 063 euros par mois de leur activité, montant correspondant au seuil de pauvreté.
Cette forme de pauvreté touche particulièrement les femmes et les plus jeunes, notamment en raison de conditions d’emploi favorisant la précarité. Les revenus des autres membres du ménage et le versement de prestations sociales permettent cependant à certains de compenser cette situation d’emploi défavorable. En fin de compte, 8 % des travailleurs de la région sont en situation de pauvreté malgré les compensations au sein de leur ménage et les transferts sociaux.
La seconde publication, «Une pauvreté plus forte dans les centres urbains et dans le rural à habitat très dispersé», porte sur le visage et l’évolution de la pauvreté selon les territoires.
Suite à la pandémie de Covid-19 et à la crise économique qu’elle a engendrée, la part des foyers en situation de précarité financière a augmenté en 2020. Mais la pauvreté résulte en Occitanie d’effets structurels de long terme décrits dans la publication. Elle est plus marquée dans les communes urbaines où elle a progressé entre 2013 et 2018.
Ces deux publications viennent compléter l’édition 2022 du tableau de bord de la précarité qui chaque année rassemble dans un document unique les principaux indicateurs permettant de mesurer la pauvreté dans la région et ses treize départements.