Ce samedi 9 juillet en ce début de vacances propices aux balades dans nos magnifiques vallées pyrénéennes et sous un soleil estival agrémenté d’un petit air rafraîchissant que nos vacanciers venus de la France entière apprécient tant, quelques 200 éleveurs ovins ont, suite à une première manifestation de samedi dernier, remis le couvert et ont manifesté pour afficher leur désarroi, ce matin au rond-point Czestochowa et provoqué, de la sorte, des embouteillages monstres dans notre cité.
On rappelle pour mémoire qu’un ou plusieurs loups rôdent autour des estives de nos proches contrées et se livrent à des attaques sur des troupeaux ovins qui, dans nos Pyrénées, contrairement aux troupeaux alpins, qui là-bas sont encadrés, ne sont, ici, gardés en stabulation que de façon marginale….
A l’écoute de leurs revendications Thierry LAVIT, le maire de Lourdes qui était sur place ainsi que le député Benoît MOURNET ont tous les deux tenté de dialoguer avec les éleveurs qui ne semblent pas vouloir lâcher prise et paraissent remontés comme des pendules puisque la menace d’une manifestation lors du départ de la 18 ème étape du Tour de France, Lourdes-Hautacam, le 21 juillet, ne semble pas exclue…
Le maire de Lourdes leur a précisé qu’il était insensible aux diverses pressions d’où qu’elles viennent mais que c’est tout naturellement par conviction qu’il soutenait leur cause ainsi que le pastoralisme local et que justement si le Président de la République venait à suivre cette 18 ème étape il lui soumettrait la problématique «loup» et l’engagerait à tenter de trouver une solution.
Benoît MOURNET, le député de la deuxième circonscription ne pouvait qu’abonder dans son sens et lui-même de son côté s’engageait à défendre les éleveurs…
On notera cependant une forme de scepticisme des représentants de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs à l’égard des promesses verbales tenues par nos élus sur la place publique et qui font pschitt, selon eux, dès que la tension diminue…
A quand la prochaine manif ?…
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Parmi les intervenants un lourd soupçon pèse sur la présence du loup qui selon certains aurait été « introduit ».
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Pas un mot non plus sur l’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande qui pourtant impacte la filière ovine française !…
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J.A.
