Telle pourrait être la devise de José RODRIGUEZ qui a tenu ce jeudi 6 octobre une nouvelle Conférence de presse destinée à alerter les pouvoirs publics sur la gestion désastreuse de nos forêts avec en ligne de mire ce joyaux naturel que constitue le bois de Subercarrère (Bois de Lourdes) situé aux portes de notre cité et qui, selon notre conférencier, mériterait un meilleur traitement.
Faut dire que cet été caniculaire, qui a vu 65 000 hectares de forêt partir en fumée, ne pouvait laisser insensible le Président fondateur de l’Association de Défense du Gave de Pau mais également Président de l’association des Forêts communales lourdaises…
En effet, au-delà de ces incendies aggravés par le réchauffement climatique, José RODRIGUEZ pose la question de la régénération naturelle de nos forêts et surtout l’action menée par l’ONF qui, selon lui, semble plus intéressée «par la rentabilité de nos forêts, en abattant des arbres de plus en plus jeunes dont les coupes ont une incidence catastrophique sur les forêts épargnées par les incendies».
Or, fit-il remarquer, «si dans la région parisienne, suite à la pression populaire, l’ONF a mis un terme aux coupes intégrales (rases ou à blanc) sur des parcelles données, à contrario, dans la forêt de Subercarrère , des trous béants apparaissent dans la couverture forestière notamment dans les parcelles 15 et 16 jouxtant le gave de Pau en raison de la pratique des coupes rases ».
Manifestement il considère que la responsabilité de cet état de fait incombe à la municipalité en place et à l’adjointe à l’Environnement et à la Biodiversité «dont l’impéritie dans ce domaine n’est plus à prouver et qui conduira à l’anéantissement programmé de nos forêts».
Or, poursuit José RODRIGUEZ, «il se trouve que nos inquiétudes sur ce sujet prégnant que nous avons formulées à maintes reprises n’ont eu comme réponse de la part de la municipalité que mutisme et laisser faire».
En conséquence, il se voit dans l’obligation, pour arrêter ces coupes rases et celles des feuillus, en particulier au Bois de Lourdes, d’alerter nos concitoyens, ainsi que toutes les associations de défense des forêts françaises » estimant au passage que « la confiance qu’il avait accordée à cette municipalité a pris fin ».
On aura compris que la déception est plutôt visible… et on peut penser que José RODRIGUEZ fort documenté et fort soucieux de la gestion des forêts lourdaises ne lâchera rien sur ce dossier.
J. A.