Communiqué du Collectif « Oui, au train de nuit » : « Dimanche 27 novembre, Emmanuel Macron a déclaré : « en 2030, notre pays comptera une dizaine de lignes de train de nuit ». Cette annonce fait suite au rapport gouvernemental « TET » qui a montré la pertinence de construire 600 voitures de train de nuit neuves. C’est une victoire pour le collectif «Oui au train de nuit» qui alerte toutefois sur certains manques.
La renaissance des trains de nuit avance, mais avec des trous dans la raquette : il manque en particulier des transversales région-région. Le réseau projeté est très centré sur l’Île-de-France, qui dispose déjà de nombreux TGV et autres trains dans toutes les directions. Pourtant, il est aussi possible de remplir des trains de nuit région-région, d’autant plus qu’il existe beaucoup moins d’offre en TGV et en avion sur ces liaisons.
Le rapport du Gouvernement a d’ailleurs confirmé que les trains de nuit région-région s’autofinancent mieux que les trains de nuit au départ de Paris. Les chiffres de fréquentation historiques montrent aussi qu’ils sont plus fréquentés.
Comme beaucoup d’autres trains de nuit, le Irun-Tarbes-Nice-Vintimille et le Irun-Tarbes-Lyon-Genève ont été supprimés dans la décennie 2010. « Oui au train de nui »t appelle donc les acteurs locaux à demander à l’État une action phare pour la décentralisation : que les territoires soient connectés entre eux par le train et éviter cette asymétrie où seule la capitale est connectée à l’ensemble de l’Hexagone. Le train de nuit est un outil bien adapté pour cela, avec un voyage de 1000 km sans perte de temps, en dormant.
Alors, après le retour du Tarbes-Paris, les acteurs des Pyrénées se mobiliseront-ils pour les autres trains de nuit démantelés dans les années 2010 ?
Le Président de la République annonce 10 trains de nuit
En 2017 les manifestants tarbais demandaient le retour des trains de nuit vers Vintimille, Genève, Strasbourg, Lille…