Ce lundi 23 janvier à 15h30, à la Préfecture, à l’occasion de la réunion Comité local de cohésion territoriale (ANCT), a eu lieu une séquence de signature de 8 Conventions d’opération de revitalisation territoriale dans le dispositif « Petite ville de demain » et de 3 Contrats de Sécurité Intégrée (CIS).
Le Contrat de Sécurité Intégrée est un nouvel outil partenarial reposant sur un diagnostic partagé : sécurité intérieure, justice, prévention de la délinquance, sécurité dans les transports, éducation et lutte contre la radicalisation et le séparatisme. L’objectif est de renforcer les coopérations et les engagements réciproques entre l’État et les collectivités territoriales dans les domaines de la sécurité du quotidien, la justice de proximité et l’aide aux victimes…
Ce sont donc 3 offres de protection sur mesure pour les communes d’Argelè-Gazost, Tournay, Lannemezan sont en zone gendarmerie. Ces Contrats sont signés avec le represntant de l’Etat (le Préfet Jean SALOMON) et le colonel Pierre SIMON, commandant du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées.
UNE OFFRE DE PROTECTION SUR MESURE POUR LES COMMUNES
LA PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE :
L’État et les collectivités s’engagent à développer la vidéoprotection, à mettre en place des actions de prévention thématiques au profit des publics vulnérables et des établissements scolaires et de proposer à la population et aux commerçants de s’inscrire aux différentes «opérations tranquillité».
LE CONTACT AVEC LA POPULATION :
La gendarmerie va renforcer les patrouilles dédiées au contact de populations ciblées (commerçants, associations, seniors…), lors du marché hebdomadaire pour sécuriser et renseigner la population et recueillir les plaintes et informations en mobilité, lorsque la nécessité s’impose pour les élus et certaines personnes à mobilité réduite notamment.
LA PROTECTION DES HABITANTS :
La gendarmerie augmentera sa surveillance sur la voie publique (patrouilles pédestres, VTC) et ponctuellement, celle des établissements scolaires (en particulier lors des entrées et sorties des élèves, ou en cas d’événement particulier), la sécurisation régulière de lieux ou d’événements ciblés (marchés, manifestations culturelles…) et l’adaptation des modalités de protection des élus et des individus et professions menacées.
UN PARTENARIAT OPÉRATIONNEL :
Un partenariat d’échange est mis en place par la désignation de référents des brigades de gendarmerie auprès des communes, par la présence de la gendarmerie aux réunions des collectivités sur le volet sécurité et par l’entraide lors de la gestion de crise.
DES ACTIONS SPÉCIFIQUES MISES EN PLACE :
Des actions conjointes et spécifiques seront mises en place afin de lutter contre les violences intrafamiliales, l’économie souterraine, les trafics de stupéfiants, les cambriolages, les vols de véhicules et les incivilités, par exemple :
-identifier les personnes et les familles en difficulté par l’échange d’informations avec les acteurs sociaux ; -diffuser les bons réflexes via le journal communal et autres moyens à disposition ; -coordonner l’action avec les élus (stationnements irréguliers, véhicules ventouses, dépôts sauvages de déchets…).
DES COLLECTIVITÉS MOBILISÉES SUR LES ENJEUX DE SÉCURITÉ :
Les collectivités territoriales s’engagent à soutenir l’action de l’État en : – intégrant les enjeux de sécurité dans l’ensemble des projets d’aménagement (infrastructures routières pour limiter la vitesse…) ou d’innovation (connectivité, smarts cities). -mettant à disposition des locaux, dans le cadre d’actions de contact et d’accueil du public menées «hors les murs» ; -favorisant l’intégration des familles des militaires de la gendarmerie au sein de leur commune ; -partageant son plan communal de sauvegarde (PCS) pour une meilleure coordination dans la gestion des crises ; -désignant un référent de la commune pour la gendarmerie ; – associant systématiquement la gendarmerie aux réunions de sécurité organisées par le maire.