Ce vendredi 17 mars à 18h, à la Médiathèque, Alain-Jacques Lévrier-Mussat a donné une conférence pour mieux appréhender l’exposition d’Armand Petitjean, qui se déroule jusqu’au 6 mai, intitulée « L’œil et la main », du même nom de cette exposition organisée dans le cadre du Printemps des poètes.
Quel rapport me direz-vous entre poésie et peinture si ce n’est deux arts et bien c’est que Armand Petitjean en quelque sorte écrivait la peinture.
Etait présente la fille du peintre, les élèves de l’atelier municipal d’expression artistique et un public fidèle aux excellentes conférences données par Lévrier-Mussat qui sait vulgariser ses propos et intéresser un public varié.
Effectivement le conférencier a su retracer l’évolution du travail de l’artiste : ses débuts, son passage du classicisme à l’art abstrait, ses illustrations. Le travail d’un esprit curieux, à la recherche de la structure, des couleurs, avec un intérêt pour les formes humaines et la verticalité.
Dans cette expo nous pouvons voir des tableaux où il déstructure le paysage. En effet, il se posait la question de savoir où devait se tenir l’artiste pour peindre le paysage mais finalement n’est-ce pas un paysage intérieur qu’il peint, une sorte de réalité parallèle et intérieure.
Le dessin restant prépondérant dans son oeuvre. Il observe presque de façon obsessionnelle et de l’oeil à la main il n’y a qu’un pas et vice-versa.
Sa fille raconte qu’il lui disait sans arrêt « Regarde » et qu’il était en perpétuelle création, il dessinait et créait sans cesse n’importe où il il se trouvait, de façon compulsive comme il le faisait aussi pour la lecture ou la soif d’apprendre.
Armand Petitjean artiste passionné qui donnait tout à sa peinture et cherchait toujours à se dépasser. « Au fond, être créateur, c’est poursuivre…l’impossible. »