FCPE 65 : Journée Internationale des Droits de l’Enfant

« En 1989, l’UNICEF a redigé la Convention Internationale des Droits de l’Enfant composée de 54 articles, signée par 197 Etats (à ce jour, seuls les Etats-unis ne l’ont pas signé ! ) : source : https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/

Les droits de l’enfant visent la protection spécifique de l’enfant en tant que sujet de droit à part entière. Ils
s’appliquent à toute personne de moins de 18 ans (sauf si la majorite est atteinte plus tôt en vertu de la legislation qui lui est applicable).

Les enfants ont ainsi les mêmes droits que les adultes, auxquels s’ajoutent des droits spécifiques adaptés à leurs besoins.

En cette Journée internationale des droits de l’enfant, nous, FCPE 65, souhaitons rappeler ici en termes éducatifs ce
que sont ces droits : le droit d’aller à l’école, le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute
forme d’abus et d’exploitation et le droit d’etre protégé contre toutes les formes de discrimination.

Il nous semble important, dans un contexte où l’éducation nationale est mise à mal (encore 2500 emplois supprimés
pour 2024 ), de rappeler ces droits fondamentaux.

L’Education doit être une priorité dans tous les pays. Pourtant, force est de constater aujourd’hui que ces droits ne
sont pas toujours respectés et que trop de situations d’injustice, créant des situations de violence ou de maltraitance à l’école, perdurent encore dans notre pays.

Une de nos preoccupations majeures est evidemment l’accès à l’éducation de tous les enfants. Dans un rapport publié le 29 août 2022, la Défenseure des droits, Claire HEDON, a dénoncé les difficultes persistantes rencontrées pour la scolarisation effective des enfants en situation de handicap : «Encore trop d’enfants ne bénéficient pas d’un parcours scolaire adapté, sont victimes de stigmatisation et ne voient pas leurs besoins pris en compte».
Notamment s’agissant des elèves en situation de handicap alors que l’école se veut inclusive.
Doit-on rappeler que l’inclusion ne doit pas juste signifier que l’on met des enfants «différents» en milieu scolaire dit ordinaire mais bien de leur apporter l’accompagnement humain (personnel AESH en nombre, forme et mieux payé) et materiel permettant une réelle inclusion ?
Nous constatons trop de cas d’enfants handicapes «lâchés» dans les établissements scolaires sans accompagnement
d’aucune sorte avec des enseignants et autres personnels dans l’incapacité de les accompagner. Parents, faites valoir
vos droits !
Le problème est que ces enfants ne bénéficient pas toujours de l’aide humaine et matérielle qui leur est due. C’est un droit fondamental qui est ici nié.
Le droit à l’école ne signifie pas avoir le droit d’aller à l’école et cela suffit, mais bien d’avoir un enseignement de
qualité et adapté aux differents élèves ! Mettre ces élèves en établissement scolaire classique sans aucune aide
relève d’une violence et d’une maltraitance à leur égard ainsi que d’une forme de discrimination qui bafouent leurs
droits.

Agir pour l’effectivité des droits de l’enfant, c’est aussi mener des actions sur les temps de la vie scolaire. En défendant, par exemple, le droit d’accès de tous les enfants au service de restauration scolaire. En veillant à ce que la discipline scolaire soit appliquée d’une manière compatible avec la dignite de l’enfant. En exigeant des toilettes propres et décentes tous les bâtiments scolaires. En permettant que la parole de l’enfant soit écoutée et prise en compte dans toute question ou procédure le concernant, conformement à l’article 12. En developpant l’esprit critique et du libre arbitre via l’éducation aux medias. En favorisant l’apprentissage de comportement responsable et ainsi lutter contre toutes formes de violences (racistes, homophobes, sexistes et sexuelles), mettre en application partout sur le territoire le programme PHAre pour lutter efficacement contre les harcèlements scolaires.

Mais agir pour les droits des enfants , c’est aussi, donner l’accès à l’ecole, à la culture, aux enfants qui dorment dans la rue, aux enfants de refugiés, de sans papiers. C’est cree un climat de confiance, un climat scolaire apaisé et tolérant.

La Fcpe 65 revendique le droit d’accès à lécole sans conditions.
Dans ce contexte de guerre, de l’Ukraine en passant par le Soudan jusqu’en Palestine, Nous demandons l’arrêt total de la guerre afin que les droits internationaux des enfants ne soient pas bafoués mais respectés.
«le droit d’être soigné», «le droit d’aller à l’école», «le droit de ne pas faire la guerre, de ne pas la subir», « le
droit d’avoir un refuge, d’être secouru »……

Parents d’elèves, rejoignez nous pour défendre le droit de vos enfants. »

Pour le CDPE 65


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