Quelques jours après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté ce lundi 18 décembre le projet de loi visant à créer des Services Express Régionaux Métropolitains (SERM) dans une dizaine de métropoles françaises.
Particulièrement mobilisée pour faire avancer et aboutir les projets de RER en Occitanie, notamment à Toulouse et Montpellier, la Présidente de Région Carole DELGA salue une avancée majeure pour faciliter les déplacements de millions de Français et rappelle l’État à ses engagements en matière de financement.
«Il y a bientôt un an, le Président de la République annonçait son intention de développer des services de type RER dans plusieurs grandes villes françaises, sans suites concrètes depuis. Aussi, je tiens à saluer la mobilisation des parlementaires qui marque un temps fort et fixe le cadre juridique nécessaire à l’aboutissement de ces services indispensables et attendus par des millions de Français.
Bien sûr, l’Occitanie répondra présent et candidatera pour que Toulouse comme Montpellier obtiennent le statut de SERM. Nous y travaillons, main dans la main avec les collectivités locales. Sans attendre, nous avons déjà considérablement augmenté les dessertes autour de Toulouse et de Montpellier, dans la limite de ce que les infrastructures actuelles nous permettent de faire. Très clairement, pour aller plus loin et offrir un véritable service de RER aux usagers, il faudra travailler collectivement et, surtout, investir massivement.
Si je tiens à souligner cette avancée législative, je rappelle à l’État que les collectivités ne pourront assumer seules le poids financier de ces RER métropolitains, lié aux travaux nécessaires sur les infrastructures et aux coûts d’exploitation de ces nouveaux services. Ce besoin d’investissement constitue d’ailleurs un point central des négociations en cours avec le Gouvernement dans le cadre de la finalisation du volet mobilités du Contrat de Plan Etat-Région. Je l’ai rappelé clairement au Ministre des Transports, l’engagement financier de l’État devra être à la hauteur de l’enjeu. Je ne doute pas avoir été entendue.
Le 24 janvier prochain, je réunirai à Toulouse l’ensemble des collectivités partenaires et les associations d’usagers pour préparer et porter cette candidature. Il s’agira de poser les bases d’un scenario réaliste, de fixer les grandes échéances et d’arrêter un tour de table financier qui permettra de nous mettre en ordre de marche sans plus tarder. Nous renouvèlerons l’exercice à Montpellier au cours du printemps.
Oui, l’Occitanie est prête à relever le défi des mobilités de demain, pour désengorger les villes, agir pour décarboner nos déplacements, améliorer la qualité de l’air et simplifier le quotidien de nos concitoyens. Dans ce défi pour l’avenir, l’État devra être aux côtés des collectivités».