En Occitanie, comme ailleurs, les femmes et les hommes ont des parcours scolaires bien distincts. Dès le lycée, les choix d’orientation éloignent les femmes des filières scientifiques et techniques.
Les femmes font des études plus longues que les hommes. Elles sont moins souvent sans diplôme, mais l’absence de diplôme pénalise l’emploi des femmes plus durement que celui des hommes.
Les femmes sont moins présentes sur le marché du travail. Quand elles y entrent, elles sont moins souvent au chômage et plus souvent à temps partiel. Femmes et hommes n’exercent pas les mêmes métiers. Les femmes sont moins souvent cadres et plus souvent employées. Elles sont nombreuses dans les activités d’aides à domicile, d’aides ménagères, d’entretien, dans la santé et dans l’enseignement. Les salaires des femmes sont inférieurs à ceux des hommes, même à catégorie socio-professionnelle et temps de travail identiques.
La parentalité augmente les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Les mères sont plus souvent au chômage que les pères. Elles ont aussi plus recours au temps partiel, particulièrement lorsqu’elles ont en charge au moins trois enfants. À l’inverse, les pères ont moins recours au temps partiel que les hommes sans enfant.
La monoparentalité expose davantage les femmes que les hommes à la pauvreté. Les pères seuls ont un niveau de vie comparable aux hommes seuls sans enfant, alors qu’il est très en deçà chez les femmes qui élèvent seules leurs enfants.