Le 27 mars après-midi l’EHPAD « La Pastourelle » a reçu l’écrivain Gilles VINCENT pour le plus grand plaisir des résidents.
Gilles VINCENT est né en 1958 c’est un écrivain, auteur de romans policiers et d’un recueil de nouvelles. Sa mère, Jeannie Thomas, était professeur de lettres. Elle est l’auteure d’un unique roman publié chez Grasset : « La peine de vie ». Son père, Bernard Vincent, est un universitaire de grand renom, historien et américaniste. Le grand-père maternel de Gilles Vincent, Eugène Thomas, (1903-1969), fut un homme politique français, ancien ministre et grand résistant. Après trente-trois ans dans le Nord et onze ans à Marseille, Gilles VINCENT décidait, en 2002, de poser valises et stylos à Orthez, dans le Béarn.
Commercial, il a mis un frein à son activité professionnelle afin de se consacrer à l’écriture. En 2008, Gilles VINCENT publie aux éditions Timée, un polar intitulé « Djebel » dont les droits audiovisuels ont été achetés par Isabelle Adjani qui envisage d’en réaliser l’adaptation cinématographique. L’année suivante, il publie la suite de « Djebel », intitulée « Sad Sunday », qui a obtenu le Prix Marseillais du Polar 2010. Fin 2010, paraîtra « Peine maximum », le troisième volet de ce qui est amené à être une tétralogie.
Gilles VINCENT est également l’auteur d’un recueil de nouvelles « Les essuie-glaces fatigués rendent les routes incertaines », publié en janvier 2011 par la maison d’édition Eaux-Fortes.
Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé : prix Europolar 2014 pour « Djebel », prix Cezam Inter-CE 2014 pour « Beso de la Muerte » et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert du Clain pour « Trois heures avant l’aube », prix Sable Noir jeunesse 2023 pour « Toutânkhamon et le complot mystérieux ».
Il est aussi l’animateur d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, en prison, à l’hôpital… et le voici à Lourdes à l’invitation de la Directrice de « La Pastourelle » Carole CAMBRA qui propose à ses résidents de nombreuses activités et animations variées et de qualité.
Ce moment avec les résidents captivés et à l’écoute s’est déroulé avec beaucoup de simplicité et d’authenticité. Gilles VINCENT a transmis avec générosité et une pointe de pudeur, sa vision de l’écriture ainsi qu’un regard lucide sur son œuvre. Il a su aussi faire émerger la parole et les échanges avec les résidents.
Favoriser le lien avec l’extérieur, faire rentrer l’art et la culture dans l’établissement c’est la volonté de la Direction. On sait évidemment que la culture, la littérature, facilite l’échange, ainsi la personne âgée peut se réapproprier une pensée, exprimer ses émotions. Faire venir un écrivain ou un artiste dans l’établissement, c’est signifier aux personnes âgées qu’elles ont encore bien sûr des capacités intellectuelles et d’expression.