La Ville de Lourdes a rendu un hommage à Marcel PAGNOL, icône indémodable de la littérature et du cinéma français, à l’occasion du 50ème anniversaire de sa disparition le 18 avril 1974 avec une programmation de 3 événements.
La Maire-adjointe à la Culture Sylvie MAZUREK a expliqué le choix de la ville pour cette programmation et a été très satisfaite de la qualité des 3 événements et de l’assentiment du public.
D’abord jeudi 11avril à 20h30 au Palais des congrès, a eu lieu un concert piano intitulé « Fanny, Topaze, Ugolin et les autres… » avec Etienne MANCHON, jeune pianiste qui a plus de 500 concerts à son actif. Pour cette soirée, il s’est nourri des musiques associées à l’œuvre de PAGNOL, le réalisateur mais aussi le dramaturge. Cette relecture, en forme d’hommage, a porté un nouveau regard sur une œuvre profondément actuelle et le pianiste en a livré une vision moderne et contemporaine.
Puis mercredi 17 avril à 20h30 au Cinéma Le Palais a été projeté le film « Topaze » une Comédie dramatique de Marcel PAGNOL avec Fernandel, Marcel Vallee, Jacqueline Pagnol… qui a montré la vie d’un instituteur à la pension Muche, Topaze, minable répétiteur incapable de tricher sur les notes de riches cancres, il est licencié. Réduit au chômage, il donne des leçons particulières au neveu de Suzy Courtois, une demi-mondaine… Il va alors prendre conscience de la vanité de sa mission éducative et devenir une fripouille cynique…
Pour finir jeudi 18 avril à 20h30 à l’Espace Robert Hossein a été donnée une pièce de théâtre intitulée « Pagnol à la lettre » de Richard Guedj de la Compagnie Il est une fois.
Marcel Pagnol a tout au long de sa vie échangé une correspondance riche, drôle, émouvante et parfois théâtrale avec les grands comédiens qu’étaient Raimu, Fernandel, Henri Poupon, la comédienne Alida Rouffe, les écrivains Jean Cocteau, Marcel Achard ou René Clair, les chanteurs et musiciens Vincent Scotto, Tino Rossi, Maurice Chevalier et Charles Trenet.
Ces lettres ont été réunies par Nicolas Pagnol dans une édition richement illustrée. Son titre J’ai écrit le rôle de ta vie en dit long sur les rapports que Marcel Pagnol et Raimu entretenaient. Le Maître et le grand acteur lorsqu’ils s’écrivaient, trempaient leur plume géniale dans l’encre de leur admiration mutuelle, toujours, mais aussi de la colère, de la brouille définitive et de la réconciliation spontanée.
50 ans après sa disparition, l’héritage de Marcel Pagnol demeure vivant, ses œuvres littéraires et cinématographiques continuent à être étudiées, appréciées et célébrées, témoignant de sa capacité à capturer l’essence même de l’humanité à travers son art.
René KAHN
Photos concert et pièce de théâtre :
