Journées départementales des Aidants du 26 septembre au 6 décembre

Ce mercredi 25 septembre à 16h, au Conseil départemental, la très impliquée Vice-présidente en charge des Solidarités sociales, action territoriale et santé Joëlle ABADIE, accompagnée de Frédéric BOUSQUET Directeur de la maison départementale pour l’autonomie des Hautes-Pyrénées et de Kévin GOURAUD chef de service animation territoriale, a donné une Conférence de presse pour présenter Les Journées départementales des Aidants.

« Du 26 septembre au 6 décembre le Département des Hautes-Pyrénées met le projecteur sur les Aidants, ces personnes qui accompagnent au quotidien, et à titre non professionnel, un proche en situation de maladie, de dépendance ou de handicap.

Dans les Hautes-Pyrénées, on estime leur nombre à 20 000. Souvent, l’aidant est une soeur, un frère, une mère, un père, un conjoint mais aussi peut être un enfant. Et leur situation n’est pas toujours reconnue à sa juste valeur. Or leur rôle est essentiel dans notre société.

Ces Journées départementales sont l’occasion pour le Département et ses partenaires de témoigner leur soutien aux Aidants et de les informer sur leurs droits et les aides existantes, d’échanger sur leurs difficultés et leurs questions, de partager des solutions. 

Ces Journées qui se dérouleront aux quatre coins du Département sont aussi possibles grâce à une plateforme regroupant 40 partenaires qui accompagnent ces Aidants vers les solutions les plus adaptées à leur cas (allocations, soutien moral, remplacement par un tiers pour du répit, accompagnement scolaire…). Dans bien des cas, l’Aidant oublie de prendre soin de sa santé. Dans un cas sur trois, il décède avant l’aidé.

En ce qui concerne les enfants et adolescents Aidants, nous allons à la rencontre des élèves dans le milieu scolaire et on peut se rendre compte qu’un jeune minimum par classe est un Aidant voire parfois 3 ou 4 jeunes. Repérés par leurs enseignants et la direction, au courant de leur charge quotidienne supplémentaire, ils mettent en place des heures de soutien et sont plus souples sur les horaires (retards ou absences).

Joëlle ABADIE souligne encore qu’il y a une « vraie prise de conscience de la nécessité d’aider les Aidants. On les incite désormais à prendre soin d’eux. Plus un Aidant sera en bonne forme physique et morale, mieux il pourra s’occuper de la personne aidée. Si l’aidant va bien, l’aidé va bien ».