Après plusieurs rebondissements, le Président de la République a nommé vendredi 13 décembre François Bayrou comme Premier ministre. Denis Fégné souhaite qu’une nouvelle méthode s’applique, un chemin de dialogues et d’actions concrètes avec le Parlement etles partenaires sociaux.
Par cette nouvelle nomination, le Président de la République, qui est responsable de la crise institutionnelle et politique que nous traversons, ne reconnaît pas les résultats des élections législatives de juillet dernier en refusant de nommer une nouvelle fois une personne de gauche, mais en préférant son allié historique, qui l’a aidé dans son ascension en 2017.
Denis Fégné prend acte de ce choix d’Emmanuel Macron et adresse ses félicitations républicaines à Monsieur Bayrou, élu d’expérience à la fois au niveau local, national et européen. Un démocrate qui a une grande culture historique et littéraire. Un homme politique très attaché à sa culture béarnaise qu’il défend avec opiniâtreté ; nous avons pu nous en rendre compte en Bigorre pour certains dossiers à l’instar de l’aéroport Tarbes-Lourdes Pyrénées.
Le député de la 2e circonscription des Hautes-Pyrénées indique être, avec son groupe parlementaire, dans une opposition constructive etresponsable : «nous devons sortir de la crise dans laquelle nous sommes en répondant concrètement aux attentes des Françaises et des Français : pouvoir d’achat, emplois, retraites, défense des services publics, agriculture, urgence climatique, justice fiscale, hôpitaux, EHPAD, logement. Sur les retraites en particulier, je me souviens que Monsieur Bayrou s’était montré très critique au moment de cette réforme à la fois injuste surle plan social et brutale surle plan démocratique».
Tous ces sujets doivent être la priorité de François Bayrou. Ainsi se doit-il d’être à pleintemps pour y répondre et faire face aux urgences absolues comme le drame que connaît actuellement Mayotte. En évoquant cette tragique actualité, Monsieur le député apporte tout son soutien et sa solidarité aux Mahorais et à la communauté Mahoraise de Bigorre.
Par ailleurs, Denis Fégné indique rester fidèle à ses convictions et à son engagement socialiste, loyal avec les partenaires du Nouveau Front Populaire, désireux de construire et de travailler avec l’ensemble des partis qui constituent le bloc républicain : «je souhaite que Monsieur Bayrou soit à l’écoute des propositions sérieuses et responsables qui émaneront de ce bloc. J’espère ne pas me tromper mais je pense qu’il ne commettra pas la même erreur que son prédécesseur en se prêtant à un marchandage avec le Rassemblement National».
En attendant la nomination du gouvernement et leurs premières actions, le travail législatif se poursuit. L’Assemblée nationale a voté les articles de la loi spéciale qui permetla continuité de la vie nationale en autorisant la perception des impôts et taxes, le recours à l’emprunt ainsi que la publication des décrets de reconduction des services votés.
Mardi 17 et mercredi 18 décembre se poursuivent les travaux en groupe et en commission, les auditions de la commission d’enquête sur la protection de l’enfance. Denis Fégné formule le vœux qu’un ministère dédié à l’Enfance avec d’importantes prérogatives soit créé. Ce ministère de plein exercice, chargé de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles devrait avoir la capacité de piloter, ou de co-piloter, l’ensemble des projets qui concernent les enfants et les jeunes, avec desmoyens à la hauteur des ambitions.
Par ailleurs, Denis Fégné reste à l’écoute et en soutien aux acteurs locaux notamment sur les sujets de la modernisation des hôpitaux, du Plan Avenir Lourdes (PAL) ou des aides aux agriculteurs. Il demeure également attentif à celles et ceux qui luttent en ce moment même : «je pense bien sûr à la situation des agriculteurs mais aussi aux salariés de l’Association APF France handicap, je pense aussi à la dégradation de l’offre en matière de santé mentale sur notre département, et plus largement aux soignants et aux enseignants.»
En attendant la présentation devant l’assemblée du nouveau gouvernement de Monsieur Bayrou, il y a toujours du pain surla planche…
