Carole Delga, Michel Pélieu, Viviane Artigalas et Maryse Carrère demandent à la direction de Pommier le maintien des effectifs et de l’activité à Bagnères-de-Bigorre

Groupe Cahors et ses filiales

Carole Delga, Michel lieu, Viviane Artigalas et Maryse Carrère demandent à la direction de Pommier le maintien des effectifs et de lactivité sur le site de Bagnères-de-Bigorre  

Alors que les salariés de lentreprise Pommier – Groupe Cahors, dénoncent le plan de licenciement mis en place par la direction sans concertation et labsence de projet industriel pour le site, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Michel lieu, président du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées, Viviane Artigalas, sénatrice des Hautes-Pyrénées, et Maryse Carrère, sénatrice des Hautes-Pyrénées, particulièrement mobilisés sur le sujet tiennent aujourdhui à réaffirmer leur position :

« Nous apportons notre soutien plein et entier aux salariés du groupe. La situation actuelle ne peut plus durer ! Les salariés de Pommier sont dans limpasse depuis la mise en œuvre lété dernier dun plan social sans aucune concertation. Il nest pas acceptable dassister à un tel mépris de la direction envers ses salariés, que ce soit sur le site de Pommier à Bagnères-de-Bigorre ou sur les autres sites du Groupe. Nous en appelons au respect de ces hommes et de ces femmes qui constituent la richesse de cette entreprise de par leur travail et leurs compétencesCest grâce à elles et eux que cette entreprise vit et irrigue tout le territoire. A cela sajoute linterruption depuis des mois du paiement des loyers à la Communauté des Communes de Haute Bigorre.

Nous demandons au PDG, M. Libert, de stopper le démantèlement de lentreprise, sur un secteur, lénergie, qui ne manque pas de marchés. Dautres voies sont possibles et la priorité doit être lavenir industriel du site et lemploi. Nous sommes aux côtés des salariés pour trouver une issue. La direction doit désormais faire preuve de responsabilité et proposer une véritable stratégie industrielle avec un arrêt des licenciements afin de redonner une vision claire aux salariés.

Carole Delga a invité le PDG, M. Libert, en décembre par courrier à s’expliquer sur cette situation lui rappelant ses obligations envers ses salariés mais aussi envers l’outil industriel qu’est le Groupe Cahors. Elle a de même appelé les ministres Bruno Lemaire et Elisabeth Borne à intervenir, sans réponse aujourd’hui.

Avant d’ajouter : « Je nai à ce jour eu aucune réponse et ce dirigeant ne semble pas vouloir travailler avec les pouvoirs publics. Si M. Libert a un projet industriel pour le Groupe Cahors et ses filiales, je linvite à agir de toute urgence pour permettre la reprise dun dialogue social respectueux et efficace permettant une continuité de lactivité plus sereine. Je réitère mon engagement de le recevoir pour envisager avec lui les différentes pistes accompagnements possibles dès lors quil signera les protocoles daccord proposés par les représentants et représentantes du personnel. »