La Présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, en appelle au Gouvernement pour sauver l’emploi et l’avenir du Groupe Cahors et ses filiales

La Présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, demande des actes concrets à la direction et au Gouvernement pour sauver l’emploi et l’avenir du Groupe Cahors et ses filiales.

« J’apporte mon soutien plein et entier aux salariés du groupe. Mes deux vice-présidents Vincent Labarthe et Marie Piqué se sont d’ailleurs joint hier à la mobilisation sur place pour représenter la Région Occitanie.

Un dialogue social qui senlise, un avenir industriel incompréhensible : la situation actuelle ne peut plus durer. Jai déjà invité le PDG, M. Libert, en décembre par courrier à sexpliquer sur cette situation lui rappelant ses obligations envers ses salariés mais aussi envers loutil industriel quest le Groupe Cahors. Je nai à ce jour eu aucune réponse et ce dirigeant ne semble pas vouloir travailler avec les pouvoirs publics.

Je ne peux accepter quon bafoue le travail des femmes et des hommes dont les compétences font vivre une entreprise stratégique qui irrigue tout le territoire. Cela sapparente à une forme de mépris intolérable.

Je vais demander de nouveau au Gouvernement dagir suite à mes courriers restés sans réponse de décembre aux Ministres Le Maire et Borne.

Il ne fait aucun doute que les dernières décisions de la direction remettent en cause la pérennité du groupe. En effet, le changement de directions sur plusieurs entités dans un délai très court, la multiplication des PSE, le transfert du siège de Cahors International de Cahors à Paris, les nombreux litiges au conseil des prudhommes, la mauvaise volonté manifeste dorganiser un dialogue social sincère et serein avec les représentants du personnel ne font que confirmer mes craintes et celles des salariés : labsence de stratégie industrielle et donc un avenir incertain pour le groupe, acteur majeur du secteur stratégique de lénergie ».

Et de conclure : « jappelle aujourdhui tous les acteurs à prendre leurs responsabilités. Des négociations en bonne et due forme avec les organisations syndicales doivent reprendre apportant des garanties sur lemploi et sur les investissements ! La priorité de toutes et tous doit être lavenir industriel du groupe et lemploi. La Région continuera à prendre sa part dans ce combat. »