Communiqué de Michel REBOLLO Conseiller municipal d’opposition

Michel REBOLLO

« En tant que Conseiller Municipal d’opposition de Lourdes et membre de la Commission travaux de la Ville, je tiens à m’exprimer sur le projet de l’avenue Peyramale prolongée et apporter mon analyse.

Il est grand temps de rétablir la vérité et de dire haut et fort que les déclarations de Madame Bourdeu et de Monsieur Abadie sont fausses et dangereuses pour l’avenir de Lourdes.

Que disent-ils à l’heure actuelle ? Que les travaux de prolongation Avenue Peyramale sont indispensables pour permettre la circulation des cars et des véhicules afin de traverser le gave. L’utilisation du Pont renforcé « Pomes » devant s’interrompre en juillet 2019, ils déclarent un peu partout qu’il est urgent d’attaquer ces travaux.

Il faut savoir que le dernier coût annoncé est de 3 millions d’euros et dérivera certainement au-delà. A tel point que lors du Conseil Municipal du 21 septembre, M.Abadie a refusé de certifier que cette somme n’augmenterait pas. Il faut savoir aussi que ce prolongement est en zone inondable et que normalement la loi interdit toute construction dans ce cas de figure. 

La solution est pourtant simple. Il suffit de lancer une nouvelle analyse technique du pont actuel ce qui permettra de continuer son utilisation après la limite fixée et pendant 1 ou 2 années de plus. Cela permettra de construire un nouveau pont juste à côté sans paralyser la circulation et offrant toutes les garanties de sécurité pendant au moins 100 ans.

L’argument des travaux qui dureraient plus d’un an et qui paralyserait la saison pour les hôtels concernés ne tient donc plus. Celui du coût non plus puisque les études prouvent que cette réalisation ne serait pas plus chère que le prolongement envisagé.

Les avantages sont multiples. Cette manière de faire permettra une fois le 2eme pont réalisé de conserver l’ancien pour le passage des piétons et des cyclistes car cela sera autorisé vu le peu de poids supporté. Le nouvel ouvrage construit permettra aussi de garantir une utilisation sans problème alors que la prolongation de l’avenue et le passage sur le vieux pont de l’Arrouza ne garantit absolument rien.

Parfois il faut savoir faire marche arrière et accepter une solution plus adaptée et rien en cela n’est honteux. Merci Madame le Maire et Monsieur Abadie d’en tenir compte. »

Michel Rebollo

Conseiller Municipal d’opposition de Lourdes

Communiqué de Mme le Maire et de la Majorité municipale

Josette BOURDEU

« Dans un récent communiqué, Monsieur Michel Rebollo, conseiller municipal d’opposition, assène avec aplomb – et un bon temps de retard par rapport à ses camarades ! – un certain nombre d’arguments pour le moins fantaisistes qu’il n’hésite pas à présenter comme une « analyse » du projet de l’avenue Peyramale prolongée.

Que Monsieur Rebollo soit capable de parler « haut et fort », nous n’en avons malheureusement jamais douté, en témoigne ses interventions échevelées et bruyantes en séances du Conseil municipal qui recyclent depuis plusieurs décennies la même rengaine.


L’outrance et la caricature ne font pas pour autant des vérités

L’outrance et la caricature ne font pas pour autant des vérités. Et l’on sait depuis bien trop longtemps où se situe le camp du mensonge. Ceux de Monsieur Rebollo figurent en bonne place dans les procès-verbaux des Conseils municipaux du précédent mandat.

Le vrai « danger », très clairement identifié, y compris par un rapport accablant de la Chambre régionale des comptes, ce sont bel et bien les dérives de nos prédécesseurs, leur inconstance, la négligence avec laquelle ils ont géré les affaires publiques, l’irresponsabilité dont ils ont fait preuve notamment dans l’entretien et la protection du patrimoine bâti de la Ville de Lourdes. Le bilan de Monsieur Rebollo, alors adjoint à l’urbanisme, est un festival en la matière, qu’il s’agisse de la ZAC d’Anclades, du plan local d’urbanisme, de l’acquisition de la Frégate…


L’ardoise qu’il nous a laissée se chiffre à plusieurs millions d’euros. Un record pour un seul homme !

En fait, à défaut de convictions politiques pérennes, Monsieur Rebollo, dont les opinions changent au gré du vent et de la perspective d’un poste d’adjoint et des indemnités afférentes, est surtout convaincu de lui-même et de ses propres capacités puisqu’il s’improvise ici ingénieur des ponts et chaussées et professeur de gestion. Des qualités qui lui auraient été bien utiles lorsqu’il était aux affaires pour nous éviter les mauvaises surprises qui sont les nôtres depuis notre arrivée.

Mais il est vrai que les « solutions simples » et les « il suffit de » de Monsieur Rebollo ont fait leurs preuves, notamment sur le quai Boissarie qui s’est au final… effondré !

On ne résout rien avec quatre cailloux et deux sacs de ciments

On ne résout rien avec quatre cailloux et deux sacs de ciments, ce qui pourtant s’apparente à un traitement de luxe sous la précédente mandature si l’on considère que l’église paroissiale ou le pont Peyramale n’y ont pas même eu droit.

Monsieur Rebollo se retranche derrière de mystérieuses études, sans plus de précisions.

Les faits sont pourtant les suivants, ne lui en déplaise : fin 2015, l’état inquiétant du pont Peyramale nous oblige à fermer provisoirement celui-ci. Les socioprofessionnels de la zone impactée nous demandent alors expressément de tout faire pour maintenir la liaison entre les deux rives. Trois scénarii sont envisagés, dont la reconstruction d’un pont aux normes antisismiques et sans pilier central, option qui s’avère techniquement très complexe, notamment à cause des accotements qui limitent les possibilités d’implantation, et très onéreuse. A cela s’ajoute les contraintes de la loi sur l’eau. Nous étions sur une fermeture du pont pour une ou deux saisons.

D’où le choix d’une solution intermédiaire consistant à consolider le pont existant dans l’attente de l’étude du projet de l’avenue Peyramale prolongée et de sa mise en œuvre.  Ce projet suit son cours même si malheureusement nous accusons du retard. Pour plus d’efficacité, notre choix s’est porté sur un marché conception réalisation. Le risque inondation a naturellement été considéré et intégré à leur projet. Nous en sommes actuellement à la phase des études qui sont financées et pour lesquelles nous avons demandé des subventions. Par ailleurs, le coût global du projet se chiffre à 2,5M d’euros HT et non 3M comme le soutient Monsieur Rebollo. Ce montant inclue également les travaux à réaliser sur l’actuel tronçon de l’avenue Peyramale prolongée qui, dans un premier temps, n’avaient pas été chiffrés lors de l’estimation initiale.

Décidément très actif ces derniers jours, Monsieur Rebollo ne recule devant aucun artifice, y compris les plus opportunistes, pour se pousser du col au sein d’une opposition tiraillée par le grand mercato des élections municipales à venir.

Nous laisserons aux Lourdaises et aux Lourdais le soin de décider s’il s’agit d’un bien ou d’un « danger » pour l’avenir de notre ville. »