Lourdes : démolition de la Cité Ophite et reconstruction dans un cadre foncier diversifié

Lors du Conseil municipal du 26 janvier 2021, une Délibération a porté sur l’approbation des projets de renouvellement urbain de Lourdes cofinancés par l’ANRU dans le cadre du NPNRU.

En 2014, grâce au travail de l’ancienne municipalité de Josette BOURDEU, le quartier de l’Ophite a été retenu au titre du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) en qualité de quartier d’intérêt régional.

Un long travail de définition de ce projet de renouvellement s’est engagé au moyen d’études urbaines et sociales sur ce quartier, dans le cadre de protocoles de préfiguration avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

Ce projet a été défini et approuvés collégialement lors des différents Comités de pilotage qui se sont réunis tout au long de la phase d’étude.
Ce projet de renouvellement urbain a fait l’objet de plusieurs avis favorables de l’ANRU suite au passage en comité d’engagement des 23 avril 2018, 11 juin 2018 ainsi que du 9 avril 2019.

Ce projet de renouvellement urbain vise, à Lourdes, à des opérations de démolitions, de reconstructions et de réhabilitations de logements locatifs sociaux, d’aménagement d’espaces publics ou encore de construction d’équipements de proximité.

Le concours financier de la Ville de Lourdes est porté dans le projet de convention à hauteur de 955 000 € sur la durée de la convention. Il convient désormais d’approuver la convention pluriannuelle des projets de renouvellement urbain de l’Ophite à Lourdess, cofinancés par l’ANRU dans le cadre du NPNRU, liant l’ANRU, l’Etat, la Foncière Logement, Action Logement, la Banque des Territoires, l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (ANAH), la Région Occitanie, le Conseil départemental des Hautes-Pyrénées, les Villes de Tarbes et de
Lourdes, la SEMI Tarbes, l’Office public de l’habitat des Hautes-Pyrénées (OPH 65), le Groupement d’intérêt public (GIP) Politique de la ville Tarbes Lourdes Pyrénées, et la Caisse d’allocations familiales (CAF) des Hautes-Pyrénées.

Comme l’élu de l’Opposition Julien Poque voulait des précisions sur l’échelonnement de la démolition, le relogement pour certains habitants au centre-ville, la participation par l’insertion de travailleurs de ce quartier recrutés par les entreprises pour participer aux travaux de démolition, le Maire-adjoint Marie-Henriette CABANNE et le Maire Thierry LAVIT ont précisé « évidemment qu’avant de démolir, il faut s’enquérir des besoins de chaque habitant de l’Ophite et s’engager d’abord sur leur relogement. En ce qui concerne les dates de démolition pour l’instant elles ne sont pas fixées au jour près et que l’insertion était leur priorité et qu’elle était prévue et que les entreprises allaient jouer le jeu, il n’en doutait pas. »

Et le Maire de rajouter : « Ne vous inquiétez pas. Il n’y aura pas de surprise. Je suis très près des habitants de l’Ophite. Vous n’imaginez pas ! ».

Puis une autre élue de l’Opposition, Marie-Christine STECKEL ASSOUERE, est intervenue pour « contribuer encore plus et à un moindre coût au renouvellement urbain, il faudrait concourir au « Territoire Pilote » (mais elle oublie de préciser que ce n’est possible que parce que la ville de Lourdes est dans le programme national « Cœur de ville » initié par l’ancienne municipalité) avant le 12 février 2021 et d’envoyer le dossier complet avant le 26 février 2021 et insiste dans l’intérêt financier de la ville.

Interventions de Julien Poque et de Marie-Christine Steckel Assouère et réponse du Maire