Lourdes : la belle Cérémonie de la Journée nationale commémorative de l’Appel du général de Gaulle du 18 Juin 1940 s’est déroulée sous un soleil de plomb

Ce mardi 18 Juin à 18h, s’est déroulée, sous un soleil de plomb, la belle cérémonie organisée à l’occasion du 79ème anniversaire de l’Appel historique du général de Gaulle du 18 Juin 1940.

Elle a été présidée par la Sous-Préfète d’Argelès-Gazost Sonia Penela, en présence de Mme le Maire Josette Bourdeu, du Maire-adjoint aux Anciens combattants Madeleine Navarro, des élus municipaux, des Conseillers départementaux José Marthe, Adeline Ayela et Bruno Vinualès, des Représentants de la Police nationale et des Pompiers, des Présidents des associations d’Anciens combattants et patriotiques et de leur Porte-drapeau et d’une nombreuse assistance.

La cérémonie a débuté par la diffusion de l’Appel du 18 juin, suivie de la lecture du message de Geneviève Darrieussecq Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Armées, puis de la diffusion du très beau chant des Partisans par « Les Stentors ».

Des gerbes ont été déposées par Mme la Sous-préfète, par Mme le Maire, par M. José Marthe et Mme Adeline Ayela au nom du Cercle Lourdais pour la mémoire du Général de Gaulle, par M. André Ladjini Président local des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ACVG), par M. André Barrère Président local des Evadés de France Internés en Espagne, accompagnés par un élève du collège de Sarsan.

Après la sonnerie aux Morts et la Minute de silence, « La Marseillaise » a été interprétée par l’Union Musicale Lourdaise et chantée par les Chanteurs Montagnards et tous les participants avec une grande ferveur, tandis que s’élevaient dans le ciel les pigeons de l’Entente Colombophile.

Pour finir les Autorités civiles ont salué les Porte-drapeaux et les Présidents d’associations patriotiques.

Un vin d’Honneur a été offert par la Municipalité au Palais des congrès.

Mme la Sous-préfète Sonia Penela a lu le message de la Secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq.

«La France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! »

Ce 18 juin 1940, la voix qui résonne sur les ondes de la BBC est celle d’un inconnu du grand public. Il a 49 ans, il a récemment été promu général et est désormais ancien sous-secrétaire d’État à la Défense nationale et à la Guerre. Cet instant le jette « hors de toutes les séries », aux pieds d’une des épopées les plus audacieuses. Son dénouement ? Le salut de la Patrie.

Il parle haut, il parle clair, il parle vrai. Charles de Gaulle s’exprime en Français rassembleur et en soldat résolu. Au bout des ondes, c’est l’espoir ranimé. Ce sera un jour l’honneur retrouvé et enfin la France libérée.

 Ce 18 juin, la France est foudroyée par la débâcle : Paris est à l’heure allemande depuis quatre jours, le gouvernement du maréchal Pétain a demandé à cesser le combat, des millions de civils sont précipités sur les routes et connaissent l’exode.

Dans ce moment de détresse nationale, Charles de Gaulle incarne un autre chemin que celui de l’abandon. Il appelle à continuer la lutte, il propose une vision mondiale de la guerre qui dépasse le renoncement métropolitain. Il pressent que les armées, alors submergées, sauront demain poursuivre victorieusement le combat.

Les couleurs sont hissées : la France n’a pas tout entière renoncé. Ce message qui traverse la Manche est peu entendu sur l’instant. Il a été davantage lu.

Le premier des appels de juin 1940 est fondateur. Il est l’étincelle de la résistance française. Il est le souffle du premier « non » qui attise la flamme auprès de laquelle la France Libre a grandi. Auprès de laquelle la France Combattante a lutté sur tous les fronts.

En cette journée nationale, la Nation célèbre l’espoir et la volonté du général de Gaulle. La France salue toutes celles et tous ceux qui ont dit non à l’asservissement et à la défaite, qui ont refusé la collaboration et qui ont pris les armes contre l’ennemi.

Nous honorons la force de l’engagement et du sacrifice des hommes et des femmes qui ont permis d’accomplir les promesses du 18 juin.

Cet Appel fut un moment décisif de notre histoire nationale et demeure aujourd’hui une référence essentielle de notre mémoire collective. Il proclama avec force et ferveur une « certaine idée de la France » dont il nous faut, sans relâche, continuer d’être dignes».