Lourdes : rencontre du Ministre Jean-Baptiste LEMOYNE et des socio-professionnels à l’Hôtel Moderne

Ce vendredi 9 juillet à 18h45, le Secrétaire d’état au tourisme a visité le Grand hôtel Moderne, 21 avenue Bernadette Soubirous (que fit construire en 1896 dans un style baroque le neveu de Sainte-Bernadette, Jean-Marie Soubirous, et sa femme, Benoîte Toulet) et qui a bénéficié de l’accompagnement du Guichet unique pour des mesures d’assemblage financier pour des travaux de rénovation, dont les propriétaires actuels sont M. et Mme Joseph TEDESCO.

Le Guichet unique a traité une cinquantaine de dossiers : deux millions d’euros ont été attribués aux entreprises lourdaises, 1,1 million côté Etat, 900 000 côté Région.

Dans un deuxième temps a eu lieu une rencontre avec les représentants des socio-professionnels (hôteliers, commerçants, autocaristes, grossistes en objets de piété) ayant participé à l’élaboration de la Feuille de route de relance du tourisme lourdais, du Président de la C.C.I (Chambre de Commerce et d’Industrie) et d’une Représentante des Saisonniers.

Tour à tour ils ont présenté la situation de leurs collègues et leurs inquiétudes au Ministre qui était accompagné de la Présidente de la Région Occitanie Carole DELGA et du Vice-Président Jean-Louis CAZAUBON, de la Députée Jeanine DUBIE, du Préfet Rodrigue FURCY et du Sous-préfet Didier CARPONCIN. Ainsi la saison 2021 serait encore en déclin et ils tableraient sur un chiffre d’affaires en baisse de 90 %. Autre problème comme dans beaucoup de sites touristiques ils ne trouvent pas assez de saisonniers. Et enfin le problème de la dette du P.G.E (Prêt Garanti par l’Etat) et qui va devoir être remboursée.

Les personnalités ont répondu dans leur compétence et ont expliqué les actions menées en leur faveur et aussi pour la relance de Lourdes et ont bien précisé que ce soit l’Etat, ou que ce soit la Région, qu’elles ne comptaient pas abandonner le secteur du tourisme. A noter même que Jean-Baptiste LEMOYNE prenait des notes sur son téléphone sur les propositions faites par les socio-professionnels.

A noter encore une petite phrase de Frédéric COSTA représentant des autocaristes qui demande « l’asile politique au Ministère du tourisme » voulant quitter semble-t-il celui des transports.

N’oublions pas la représentante des Saisonniers, Emilie Auburgan qui confirme de nombreux départs de Saisonniers qui se sont reconvertis dans d’autres métiers, beaucoup ont également quitté la ville, et pour d’autres, d’origine européenne (italiens, espagnols et surtout portugais) le RSA leur a été coupé au bout de trois mois et donc ils ne sont pas restés. Elle a précisé cependant que certains employés restaient fidèles à leurs employeurs malgré le fait qu’ils n’aient pas été mis au chômage partiel et attendaient la reprise en juillet/août chez ces mêmes employeurs.

Ce qu’elle n’a pas osé dire alors que d’autres saisonniers se sont plaints en nous écrivant à de nombreuses reprises c’est qu’il semblerait que la majorité des employeurs lourdais ne leur avaient pas signé de contrat ne voulant pas non plus leur obtenir le chômage partiel (il est vrai qu’ils auraient dû peut-être compléter le salaire mais surtout payer des congés payés).