Municipales : vers un vote sanction du gouvernement aux élections municipales des 15 et 22 mars… Et à Lourdes ?

D’après le journal Ouest-France et selon le baromètre politique d’Odoxa du mois de janvier, publié ce mardi matin, La République en marche n’est créditée que de 18 % d’intentions de vote au niveau national pour les élections municipales des 15 et 22 mars. Les perspectives de conquêtes du parti d’Emmanuel Macron s’avèrent donc très faibles.

Dans un paragraphe de cet article intitulé « Les Français et les municipales » le Journal écrit :

« Selon Gaël Sliman, le président d’Odoxa, les Français sont tentés de se servir des municipales pour sanctionner le gouvernement. Ainsi 30 % d’entre eux déclarent vouloir voter en fonction d’enjeux nationaux, pour sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement en place.

Un tel état d’esprit risque fort de condamner le parti présidentiel à un résultat national assez médiocre. Il y aura, non seulement, peu de conquêtes de nouvelles villes, mais aussi de grandes difficultés à maintenir des élus autrefois PS ou LR ayant rallié la Macronie. »

Localement à Lourdes 2 candidats aux Municipales avaient sollicité avec force l’investiture de La République En Marche : Stéphanie Lacoste soutenue par le Délégué départemental de ce parti et Bruno Vinualès soutenu par le Député Jean-Bernard Sempastous. Au final après des semaines de tractations Bruno Vinualès avait obtenu non pas l’investiture mais le soutien de LREM.

Depuis Stéphanie Lacoste s’est mise en congé de ce parti et rappelle avec insistance qu’elle n’est ni de droite ni de gauche et encore moins de LREM. Quant à Bruno Vinualès, il ne parle jamais du parti d’Emmanuel Macron, pas plus qu’il n’utilise le logo LREM ! Mais c’est pourtant bien le candidat officiel à Lourdes.

Cherchez l’erreur !

On ne fait pas de la politique au gré des fluctuations ou des humeurs des gens.


SONDAGE. Municipales : vers un vote sanction du gouvernement aux élections des 15 et 22 mars

Selon le baromètre politique d’Odoxa du mois de janvier, publié ce mardi matin, La République en marche n’est créditée que de 18 % d’intentions de vote au niveau national pour les élections municipales des 15 et 22 mars. Les perspectives de conquêtes du parti d’Emmanuel Macron s’avèrent donc très faibles.

64 % des Français continuent de considérer Emmanuel Macron comme un mauvais Président.
64 % des Français continuent de considérer Emmanuel Macron comme un mauvais Président. | LUDOVIC MARIN / AFP

Même si le projet de réforme des retraites divise toujours fortement les Français, la popularité d’Emmanuel Macron retrouve quelques petites couleurs dans le baromètre politique Odoxa du mois de janvier, publié ce mardi matin.

Le président de la République gagne trois points par rapport à Noël. Une petite embellie – Emmanuel Macron n’avait plus atteint ce niveau depuis la rentrée de septembre –, même si 64 % des Français continuent de le considérer comme un mauvais Président. Le Premier ministre Édouard Philippe, lui, gagne un point, avec également 36 % seulement de jugements positifs.

Sarkozy, Royal, Bertrand et les autres…

Nicolas Sarkozy garde sa première place dans la cote d’adhésion des personnalités politiques avec 32 % d’opinions favorables (+ 1 point) auprès des Français et… 80 % auprès des sympathisants LR.

L’ex-ambassadrice des Pôles Ségolène Royal, virée de sa mission par le conseil des ministres de vendredi dernier, n’a plus trop la cote. Elle perd trois points auprès des Français et quatre auprès des sympathisants de gauche. Sa possible candidature à la présidentielle de 2022 a-t-elle déjà du plomb dans l’aile ?

Dans l’ombre de Nicolas Sarkozy, l’ancien ministre Xavier Bertrand garde, lui, une très bonne popularité. Il se hisse à la deuxième place du palmarès Odoxa, derrière Nicolas Sarkozy. Le président de la région Hauts-de-France plaît beaucoup à droite. Davantage d’ailleurs que François Baroin et Valérie Pécresse, deux autres possibles candidats à la présidentielle de 2022.

Les Français et les municipales

Selon Gaël Sliman, le président d’Odoxa, les Français sont tentés de se servir des municipales pour sanctionner le gouvernement. Ainsi 30 % d’entre eux déclarent vouloir voter en fonction d’enjeux nationaux, pour sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement en place.

Un tel état d’esprit risque fort de condamner le parti présidentiel à un résultat national assez médiocre. Il y aura, non seulement, peu de conquêtes de nouvelles villes, mais aussi de grandes difficultés à maintenir des élus autrefois PS ou LR ayant rallié la Macronie.PUBLICITÉRéalisez votre business plan avec succès !Le business plan, une étape incontournable lors de la création d’entreprise ! Retrouvez tous nos conseils.Inspired by

Par ailleurs, selon Odoxa, à peine un peu plus d’un Français sur deux (52 %) souhaite la réélection de son maire. Presque autant opte pour la voie dégagiste.

Les intentions de vote aux municipales

La République en marche n’est créditée que de 18 % d’intentions de vote au niveau national. Soit un recul de quatre points par rapport aux Européennes et de 6 par rapport à la présidentielle. « Il ne pourra compter que sur des triangulaires et quadrangulaires pour remporter des mairies au second tour ».

Avec 14 % d’intentions de vote, le Rassemblement national pourrait tripler son score de 2014. Les Verts et LR sont, eux, crédités de 13, 5 % d’intentions de vote : Un score absolument historique pour les écologistes aux municipales. Le PS, lui, n’est crédité que de seulement 11 % d’intentions de vote. La France insoumise de 7 %.

En cas d’accord avec le PS ou avec la France insoumise, la gauche plurielle sous la bannière écologiste pourrait bien réussir un joli coup en mars prochain.SONDAGE. Municipales : vers un vote sanction du gouvernement aux élections des 15 et 22 mars