FEMMES – HOMMES L’ÉGALITÉ !
Nous sommes 52% de la population française. Exigeons nos droits !
Nous sommes aides à domicile, privées d’emploi, ouvrières, caissières, ingénieures, techniciennes, cadres, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, mécaniciennes, assistantes maternelles, travailleuses sociales, employées, sages-femmes….
Nos métiers, indispensables à la société, sont trop souvent pénibles, mal rémunérés, déconsidérés ! Trop fréquemment à temps partiel imposé, avec donc un salaire partiel mais des vies entières à assumer !
Lorsque nous occupons les mêmes fonctions que les hommes, nous sommes encore trop souvent moins bien payées.
En moyenne notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes.
26%, c’est comme si tous les jours à partir de 15h40 nous travaillions gratuitement.
Les tâches familiales et domestiques s’ajoutent au travail rémunéré : en moyenne 20 h par semaine, courses, ménage, cuisine, prise en charge des enfants …
Ce temps-là est invisibilisé et dévalorisé.
Nos parcours professionnels chaotiques et nos carrières souvent incomplètes (chômage, inactivité de longue durée, changements d’emploi) débouchent sur une grande précarité, celle que nous combattons de longue date. Les congés maternité, les congés parentaux que nous prenons faute d’accueil collectif des enfants, pèsent sur notre carrière et nos retraites.
Retraitées, notre pension est de 40% inférieure à celle des hommes : la vieillesse accentue encore les inégalités de toute une vie.
Pour beaucoup d’entre nous, les discriminations se cumulent : femmes étrangères, victimes de racisme, handicapées, lesbiennes…
Au travail, dans la rue ou à la maison, les violences sexistes et sexuelles font tous les jours des victimes parmi nous.
Du 1er Janvier 2019 au 5 Février, 19 femmes en France sont mortes de violences conjugales.
Combien seront-elles à la fin de l’année ?
Les droits gagnés de haute lutte sont menacés :
Le droit à l’avortement n’est toujours pas acquis dans tous les pays d’Europe. En France, aujourd’hui, il se heurte aux fermetures de postes. La santé des femmes est mise en péril par la fermeture des maternités et le manque de moyens accordés à l’éducation à la sexualité.
Exigeons nos droits !
Exigeons que notre travail soit reconnu et rémunéré à égalité avec celui des hommes.
Exigeons que la fin des violences à notre encontre fasse l’objet d’une véritable volonté politique dotée des moyens nécessaires.
Exigeons que soit garantie notre liberté de choix de maternité ou de non maternité.
Exigeons la non marchandisation de nos corps : ni jouets publicitaires, ni prostitution, ni GPA.
Nous sommes solidaires de toutes les femmes, Brésiliennes, Espagnoles, Iraniennes, Argentines, Polonaises, Indiennes, Etats-Uniennes …qui luttent pour exiger leurs droits partout dans le monde contre les partis réactionnaires et suprémacistes au pouvoir.
Rassemblement le Vendredi 8 mars 2019 place de Verdun à 15h40
avec écriture de cahiers de doléances féministes
(repli sur le carreau de la Halle Brauhauban en cas de pluie)
Manifestation à 17h30jusqu’à la préfecture
