Agos-Vidalos : La Sous-préfète a présenté ses Vœux et fait ses adieux

Ce vendredi 31 janvier à 18h, à la salle des fêtes d’Agos-Vidalos, mise à disposition par le maire Jean-Marc Abbadie, a eu lieu la cérémonie des vœux de Sonia Penela, Sous-préfète d’Argelès-Gazost, en présence des forces vives de l’arrondissement.

Etaient présents le Préfet Brice Blondel, les Sénatrices Maryse Carrère et Viviane Artigalas, (la députée Jeanine Dubié, empêchée, était excusée), la Vice-présidente du Conseil départemental Chantal Robin-Rodrigo, plusieurs Conseillers départementaux, de nombreux Maires dont celui de Lourdes Josette Bourdeu et autres élus de l’arrondissement, la Sous-préfète de Bagnères-de-Bigorre et de Tarbes, la Directrice de cabinet de la Préfecture Sophie Pauzat, des représentants des autorités civiles, militaires et religieuses, des directeurs et chefs de services de l’Etat et du département, des chefs d’entreprises, des représentants d’associations…

Tous voulaient être présents pour cette dernière cérémonie de Sonia Penela qui quitte le département pour lui témoigner leur reconnaissance pour le travail accompli. Elle cédera sa place à partir du 10 février 2020 à son successeur Didier Carponcin, venu de l’Hérault où il occupait la fonction de Directeur Départemental de la Cohésion sociale et de la Protection des populations.

Allocution de Sonia Penela :

« Monsieur le Préfet, Mesdames les sénatrices, chère Maryse et chère Viviane, et j’excuse Mme la députée Jeanine qui ne pouvait être présente ce soir, Madame la Vice-Présidente du Conseil départemental, très chère Chantal, Mesdames et messieurs les maires, Mesdames et messieurs les élus, Mes chères collègues, Aurélie et Sophie, Mesdames et messieurs les officiers en vos grades et qualités, Mesdames et messieurs les directeurs et chefs de services de l’État et du département, Mesdames et messieurs les chefs d’entreprises, Mesdames et messieurs représentant les autorités civiles, militaires et religieuses, Mesdames et messieurs les représentants associatifs, Mesdames et messieurs,

Je voulais, avant toute chose, vous remercier chaleureusement M. le Maire, qui avez la gentillesse de nous accueillir ce soir, sur votre commune, pour honorer cette tradition républicaine qui nous rassemble à chaque début d’année.
Permettez-moi, pour commencer, d’adresser à chacune et à chacun d’entre vous, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, mes meilleurs vœux pour cette année 2020.
Certes, c’est un peu tardif – ou réchauffé comme on dit chez moi, mais nous sommes encore dans le calendrier puisque nous pouvons transmettre nos vœux tout le mois de janvier, alors ne nous en privons pas jusqu’au dernier jour !
Une cérémonie des vœux est une tradition : c’est un moment privilégié qui permet de faire le point sur le chemin parcouru, mesurer les changements, voir les nouveaux défis à l’horizon et prendre cet élan nécessaire, pour repartir dans une année pleine, riche, exaltante, qui connaîtra aussi parfois des moments difficiles.
Pour ma part, cette cérémonie revêt un caractère quelque peu singulier
puisqu’elle sera la dernière, à quelques jours de mon départ. C’est donc aussi l’occasion de vous saluer et vous remercier pour le travail et le chemin parcouru tout au long de ma mission, et à l’aube de transmettre le relais à mon successeur.

C’est pour moi l’occasion de saluer l’équipe préfectorale, en cours de
renouvellement depuis fin 2019 – et avec, enfin, la dernière nomination, celle de la Secrétaire générale de la préfecture, qui est parue au JO de ce matin.
Voilà donc une équipe, bientôt au. complet, qui a abordé cette année 2020 avec cette volonté d’agir pour le territoire et servir l’intérêt général.

Mes premiers mots seront pour vous, Monsieur le Préfet.
Je souhaitais vous remercier – très sincèrement – pour la qualité de nos relations humaines et professionnelles. Cette année à vos côtés a été une année particulièrement dense, où j’ai pu retrouver ma liberté d’entreprendre – le « made by Sonia » parfois un peu original – pour m’investir sur les sujets de cet arrondissement – si riche et exigeant et à la fois.
Vous m’avez fait confiance dans mes dossiers, mais également pour assurer
l’intérim des deux autres territoires (Bagnères et Tarbes).
Une année au cours de laquelle nous avons pu avoir des échanges nourris et constructifs – parfois nous n’étions pas forcément d’accord, mais toujours avec cette volonté positive d’avancer.
Une année aussi – et je ne l’oublie pas – pendant laquelle vous étiez présent et m’avez soutenue lorsque j’ai eu à traverser des moments pas particulièrement agréables.
Vous faites partie, Monsieur le Préfet, de ces chefs qui stimulent, qui incitent, pour lesquels on s’engage, parce que l’on partage les mêmes valeurs de service public et intérêt général, où l’on conçoit le rôle d’État comme un accompagnateur des territoires et des porteurs de projet pour le développement.
Et, dans le même temps, cette dynamique est soutenue par le rire, l’humour- parce
que rien de tel dans une équipe de pouvoir travailler en confiance, en bonne intelligence, et avec le sourire pour mieux avancer malgré la charge des dossiers et la fatigue.
Vous avez su fédérer autour de vous une équipe préfectorale diverse, composée de personnalités – et j’ai une pensée ce soir pour Constance et Samuel – aux côtés de Sophie et Aurélie – avec toujours le souci de concilier, de permettre à chacun de livrer le meilleur de lui-même – en accompagnant, en soutenant, en écoutant- pour incarner l’État territorial.
Alors, Monsieur, je vous dirais un grand merci pour cette belle année à vos côtés.

Vous tous réunis ici, vous représentez les forces vives de cet arrondissement et de ce département, sa respiration démocratique, son ossature institutionnelle. Depuis mon arrivée, j’ai toujours trouvé auprès de chacun de vous accueil chaleureux et une volonté de travailler ensemble pour défendre les intérêts de ce territoire.

J’ai eu, au cours de cette année et demi passée à vos côtés, le privilège de
découvrir cet arrondissement d’ Argelès-Gazost, de m’imprégner de son
identité – je dirais même ses identités, de son caractère, de cette alchimie si
particulière entre attachement aux traditions et capacité à inventer demain.
Tout au long des semaines écoulées, j’ai mesuré la force des atouts de ce territoire, et l’engagement sans réserve d’hommes et de femmes sur le terrain, dans les associations, dans les collectivités pour construire des projets, donner corps à la solidarité, et faire vivre l’intérêt général.

Retour sur les années 2018-2019
Alors de cette expérience bigourdane, je retiendrai sans nul doute les
somptueuses images des paysages diffusées dans le monde entier à l’occasion du Tour de France et je suis bien heureuse de pouvoir revoir ces images en replay – et dire que j’y étais et ai participé : que ce soit en 2018 avec une 19e étape qui a connu un record d’audience avec un départ depuis le Sanctuaire de Lourdes – et en 2019, pour les 100 ans du maillot jaune, avec une arrivée mythique au Col du Tourmalet sur fond de visite présidentielle.
Mais de cet arrondissement de montagne, je retiendrai surtout la force des
éléments – et en particulier la violence de certains épisodes climatiques en
2018 et 2019.
Pour 2018, ce sont pas moins de 3 épisodes de crues et inondations aux mois
de mai, juin et juillet – et j’y suis d’autant plus sensible que j’ai été installée à
peine 2 jours avant les inondations du 13 juin 2018 – date anniversaire qui
avait 5 ans auparavant profondément marqué la vallée dans son paysage et
dans les mémoires : en quelques minutes, en quelques heures, la force des
précipitations a emporté des murs de soutènements, raviné des routes, transformé des ruisseaux en torrents – avec cette, crainte de voir resurgir ces épisodes tragiques comme en 2013.
En 2019, des rafales de vents violents et des inondations notamment les 13-
14 décembre : des coulées de boue qui se sont déversées sur des routes, avec fort heureusement personne sur son passage.
Mais de nombreuses interrogations face à la multiplication de ces phénomènes sur notre capacité d’adaptation et le besoin d’un nouveau modèle de résilience à construire ensemble.

Je retiendrai également la ferveur des élus à soutenir leur projet pour le
développement de leur commune et leur territoire.
Et en parlant d’élues, je ·me permettrai un petit mot Jeanine, Maryse, Viviane et Chantal.
On dit souvent qu’il est difficile de travailler entre femmes ou avec des femmes – surtout celles de tempérament – et je crois, Mesdames, qu’il faut en être doté pour occuper vos postes.
Alors je voulais, très simplement et sincèrement, vous remercier.
Merci pour votre engagement, pour ce bonheur d’avoir plus travaillé ensemble en bonne intelligence, toujours en gardant le sourire, même sur certains dossiers particulièrement sensibles. Avec une mention spéciale pour Chantal et nos heures de réunions, de COPIL, pour trouver des solutions, des financements et faire avancer les projets.
Un énorme merci pour cet équilibre trouvé, où chacune était dans son rôle et à sa place, et à la fois en harmonie avec les autres, toujours dans le souci du territoire.
Car, en effet, l’accompagnement des territoires ruraux est notre boussole : en 2018, au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), ce sont près de 90 dossiers qui ont été examinés et financés pour l’arrondissement pour un montant de 1,9 million d’euros – et une enveloppe exceptionnelle d’1 million d’euros qui a été réservée aux travaux de sécurisation de la route des Gorges de Luz, où, pendant 11 semaines, l’État, le département, les collectivités et les entreprises se sont mobilisés, dans un partenariat étroit et constructif,· pour une réalisation sécurisée de ces travaux indispensables sur cet axe vital pour la vallée.
En 2019, ce sont également près de 90 opérations qui ont été financées pour
l’arrondissement pour un montant de 2,3 millions d’euros.
Parler de la présence de l’État sur le territoire et cet arrondissement, c’est
aussi parler du travail réalisé au quotidien par les agents de la Sous-préfecture d’ Argelès-Gazost – que j’appelle ma famille Adams – et je souhaiterais souligner et saluer leur mobilisation et leur engagement.
En 2019, ce sont ainsi près de 1 100 personnes qui ont été accueillies
physiquement au point numérique pour effectuer leurs démarches de cartes grises (680) et de permis de conduire (280) et autres.
Ce sont plus de 320 dossiers d’associations qui ont été enregistrés, ·pour des
créations, des modifications ou des dissolutions.
Ce sont aussi près de 100 visites de sécurité des ERP qui ont été effectuées sur site, et près d’une dizaine de commissions plénières qui a été organisée en salle.
C’est également le suivi de personnes en situation de souffrance et l’organisation de commissions de coordination d’actions de prévention des expulsions locatives.
C’est enfin tout le travail d’aide et de conseil auprès des maires et des collectivités, l’examen des demandes de DETR (110 dossiers), l’accompagnement des plans communaux de sauvegarde, les demandes diverses en termes d’intercommunalité, de subventions, etc .
Je crois que nous pouvons dire qu’en 2018 et 2019 la salle de réunion de la Sous-préfecture a bien «chauffé», si vous me permettez l’expression, sur nombre de sujets : les différents COPIL des Gorges de Luz, de Viella, de Gazost ; les nombreuses réunions sur la situation des stations de ski et le rapprochement entre Luz-Ardiden et Cauterets~Lys – et je voulais saluer le courage et l’engagement des élus sur ces dossiers -oh combien complexes – mais vitaux pour le territoire.
Par ailleurs, depuis le début de l’année 2019, en tant que maison de l’État, nous avons mis à disposition un bureau de passage qui accueille 3 fois par semaine, en télétravail, des collègues de la DDT et du SIDSIC.
Alors je voudrais saluer le travail de toute cette petite équipe, qui doit aussi
composer avec les emplois du temps du Sous-préfet – notamment ces derniers temps, mais qui met du cœur à l’ouvrage quotidiennement.
Et je profite pour faire un petit mot spécial pour Noëlle, qui, dans l’ombre et avec sa discrétion, fait en sorte que la résidence puisse tourner.

Essence de l’Etat
Mesdames, Messieurs, J’ai toujours trouvé, à l’occasion de mes déplacements et échanges, une envie profonde et partagée d’aller de l’avant collectivement. Cette envie, je souhaite qu’elle vous anime en 2020 dans la poursuite des engagements et du travail collectifs .
J’ai trouvé dans cet arrondissement les 3 priorités qui sont pour moi
l’essence de l’État territorial : la sécurité, l’accompagnement dans le
développement, le vivre-ensemble
– et pour lesquelles j’ai tenté d’apporter ma pierre à l’édifice.

Répondre aux besoins de sécurité
Nous avons la chance de vivre dans un territoire relativement préservé de la délinquance. Mais ne nous y trompons pas. L’image de carte postale de ces belles vallées comporte intrinsèquement des risques et des besoins de sécurité, sous ses aspects les plus divers.
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier les équipes du PGHM de
Pierrefitte-Nestalas et de la CRS de Lannemezan pour leur engagement sans
faille à effectuer des sauvetages en montagne, en toute saison, par tous les temps.
C’est également la mobilisation au quotidien des forces de sécurité – gendarmes et policiers – et je vous remercie mon Colonel et Monsieur le Commissaire, ainsi que les personnels sous vos ordres et avec qui j’ai eu des liens très directs. Votre mobilisation sans faille garantit notre quiétude et cette qualité de vie.
Je tiens, notamment, à souligner les relations étroites qui ont été tissées entre le Commissariat de Lourdes – le Sanctuaire et la Ville de Lourdes, notamment dans le cadre de la PSQ et de cette co-construction de la sécurité sur un site unique en France. Et je garderai un souvenir intense des PCO – que nous commandions en alternance avec la directrice de cabinet- lors des pèlerinages de Lourdes.

La sécurité, c’est aussi la nécessité de répondre aux risques naturels
auxquels est confronté ce territoire.

Je pense notamment aux travaux de sécurisation des Gorges de Luz, dont une première phase de travaux a été réalisée entre 2016 et 2018, et qui devront se poursuivre.
Ce sont également les risques d’éboulements et de glissements de terrain, accélérés par des mouvements d’eau, et qui touchent plus particulièrement certaines communes, pour lesquelles, là encore, je tiens à remercier et souligner le travail étroit et constructif des services de l’État (RTM et DDT), du Conseil départemental (et de I’ADAC), des communes et collectivités, pour trouver des solutions les plus opérationnelles et les financements nécessaires pour la sécurité des habitants – et je remercie et salue ceux qui sont présents ce soir.
Vivre sur un tel territoire c’est aussi développer une connaissance du risque et de la sécurité, par l’élaboration des plans communaux et intercommunaux, des plans de prévention des risques contre les crues, les inondations, les avalanches, le risque sismique. C’est un travail qui doit être partenarial, car il en va de la sécurité de tous.
C’est également développer une culture de prévention – et je tiens à remercier la mobilisation des pompiers et l’engagement de nombreux volontaires qui permet de maintenir des casernes et une irrigation des secours au plus près des territoires pour diminuer les délais de réponse et augmenter les chances de survie et de maîtrise des risques.

Donner les moyens au territoire de répondre aux défis du présent et de
s’inscrire dans l’avenir ·

Au-delà de cet impératif de sécurité, le rôle de l’État territorial est de pouvoir répondre collectivement au défi du développement du territoire.
Le tourisme est un des moteurs économiques du département et
l’arrondissement détient certains atouts : le tourisme spirituel à Lourdes ; le
tourisme sportif et de détente dans les montagnes et les vallées ; le tourisme
culturel et patrimonial des biens et villages, l’histoire du pyrénéisme et du
pastoralisme. C’est ainsi une réflexion d’ensemble sur l’image et le récit qui doit être poursuivie pour renforcer l’attractivité de la destination Pyrénées et des vallées et attirer de nouvelles clientèles ..
C’est tout ce travail dont vous vous êtes emparé au travers du développement des stations 4 saisons et dans le cadre du plan Montagne.

C’est également tout cet ensemble qui est valorisé dans les classements des sites que ce soient les biens UNESCO (Gavarnie-Mont Perdu, chemins de St Jacques de Compostelle), les Grands sites de France ou d’Occitanie – et je souhaitais remercier chaleureusement Mme Janine Colonel (architecte des bâtiments de France) pour son implication.
Je souhaitais également saluer le comité St Jacques, l’ACIR et tous les
partenaires particulièrement investis et qui fourmillent d’idées pour poursuivre la mise en valeur de ce beau patrimoine.
De même, il s’agit de développer des filières d’avenir – par la valorisation des atouts, des produits locaux et du savoir-faire, que ce soit au travers de l’agriculture et de l’alimentation ; que ce soit par la production d’énergie ou la proposition de nouveaux modèles de développement à inventer.
Et je souhaitais remercier l’ensemble des services de l’État – outre ceux que j’ai déjà mentionnés, les directions et services de la Préfecture, la DDFiP, la DREAL, la DDCSPP, la DIRECCTE, l’ARS, I’OFB, le Parc national des Pyrénées, le Commissariat de Massif, j’espère n’avoir oublié personne … ) – que je sollicite souvent- sous forme de réunions bilatérales, de COPIL, en mode projet. .. et qui répondent présents pour tenter de trouver des réponses et faire avancer les projets.
À ce titre, je crois que personne ne sera surpris si je formule le vœu d’aller
plus loin dans l’accompagnement et dans des projets porteurs de sens, de
vie, de dynamique,d’activités et d’emplois pour le territoire. ·
Je souhaite saluer l’esprit d’entreprise, d’innovation de nos pépites et de ceux qui se battent pour se développer. La place de l’État est bel et bien à vos côtés pour vous accompagner- tout en respectant les textes.

Et puis, comme c’est ma dernière fois, je me permettrai un clin d’œil pour un petit joyau qui va voir le jour et qui symbolise pour moi tout cela : la réhabilitation du refuge du Wallon-Marcadau. Je suis très heureuse d’avoir pu présider le premier COPIL pour lancer la concrétisation de ce formidable projet à tout point exemplaire.

Vivre ensemble
Mais plus que tout, le rôle de l’État réside dans le vivre-ensemble.
Vivre ensemble, c’est empêcher que notre territoire et notre tissu social se
fragmentent et se divisent quand nous pouvons progresser et trouver des
compromis par la concertation, le dialogue, et ainsi favoriser l’acceptabilité des projets.
Vivre ensemble, c’est n’oublier personne au bord de la route, accompagner nos anciens et en même temps savoir, dans chaque territoire, faire sa place à la jeunesse.
Vivre ensemble, c’est valoriser les engagements citoyens, le bénévolat, la vie
associative. Et là aussi, tellement d’exemples et de beaux combats sont menés et méritent d’être salués. J’aurais une pensée spéciale pour vous, Mesdames les Rubies, et votre formidable détermination et ténacité.

Accompagner, innover, faciliter ;
Mais aussi protéger, tisser du lien social, faire vivre nos valeurs
républicaines ;
C’est là – me semble-t-il – le rôle de l’État. C’est en tout cas la ligne de conduite que je me suis toujours efforcée de suivre dans mes missions sur ce territoire, et ailleurs auparavant.
Mais l’État ne peut pas tout- et certainement pas tout seul.
Et je crois fermement qu’en s’appuyant sur les sensibilités et les différences, mais surtout sur une volonté collective d’agir dans l’intérêt général et le
développement positif, de merveilleuses choses sont possibles.

Sonia Penela

Alors il ne me reste plus qu’à vous remercier – pour le temps, pour l’énergie, pour les moments que nous avons passés ensemble et qui m’ont permis de découvrir ce territoire.
Et je vous souhaite – sincèrement et chaleureusement – de poursuivre en 2020 et au-delà, votre action et votre mobilisation pour faire avancer vos projets.
Je vous dis à bientôt et au plaisir de nous retrouver sur d’autres chemins …
Merci à tous. »