Nous avons rencontré Dorothée Croizir, Présidente et Alexia Calluy Vice- présidente de l’association Phoenix.
Cette association a pour objet d’aider toute personne subissant ou ayant subi toutes formes de violences conjugales et familiales, violences psychologiques, physiques, sexuelles, administratives, homophobes et rejet familial.
L’association Phoenix veut être le compteur de vies sauvées et non de vies enlevées.
Elles se proposent, dans un premier temps, de créer une coordination, un maillage entre toutes les associations et organismes d’aides aux victimes, de créer un lien de confiance avec les victimes, en offrant un point d’écoute, un accueil environnemental sécurisant et discret, d’orienter les victimes vers les bons organismes professionnels et structures spécialisées en fonction de leur situation, avec une présence physique si nécessaire, de proposer des outils de protection et de sécurité aux victimes pour les préparer dans leur processus, de créer un groupes de paroles, de créer des ateliers et d’événements avec la thématique, d’avoir accès à des cours de selfs défense.
Dans un second temps, de proposer un hébergement d’urgence et temporaire avec un accompagnement à la réinsertion sociale ou un relais.
Nos motivations pour la création de l’association PHOENIX
C’est une toute jeune association, déclarée en avril dernier avec aussi un groupe d’entraide sur Facebook.
« Pour les victimes il est simple de nous contacter, de venir nous rencontrer.
Souvent, les victimes de violences conjugales, n’osent pas quitter leur conjoint ou porter plainte ou contacter des organismes ou association, par le témoignage de plusieurs personnes concernées, voici la cause de l’abandon de leur démarche :
Ces victimes souvent en épuisement psychologique ne peuvent pas toujours rechercher seules les différents organismes ou associations d’aide car trop lourd moralement, elles manquent de l’énergie nécessaire = abandon
Lorsqu’elles osent ou réussissent à prendre contact avec ces organismes, on les renvoie souvent d’un organisme vers un autre, parfois aucune solution n’est apportée = abandon
Il y a aussi un manque de confiance des victimes envers certains organismes = abandon
Un sentiment d’insécurité, de peur, d’anxiété lors du dépôt de plainte = abandon
Lorsque certaines ont enfin le courage de porter plainte, il s’ensuit la réception de la convocation au domicile conjugal. A ce moment-là, elles ne sont pas protégées et la peur des représailles = abandon
Dans la justice française, la gravité de la violence se mesure à la preuve, donc physique. Cependant certaines personnes violentes et manipulatrices isolent leur victimes et font en sorte qu’il n’y ait pas de témoins ni de marques donc très peu de plaintes aboutissent à une condamnation par manque de preuves = abandon
Refus de certains médecins d’établir des certificats médicaux sur l’état de santé psychologiques des victimes car je cite : « il ne vous a pas frappé » = abandon.
Encourager et Aider les personnes à préparer leur départ, leur dépôt de plainte en les conseillant sur les éléments utiles à fournir pour leurs futures démarches car souvent, pas assez d’éléments pour une plainte ( donc classement sans suite) ou une demande de garde = abandon
Emprise financière, menaces sur la garde des enfants, menaces de mort ou suicide, culpabilisation, peur de se retrouver à la rue = abandon
Le manque de formation des professionnels dans beaucoup d’organismes médico-social ainsi que dans la police/gendarmerie aux situations de violences conjugales, n’encouragent pas les victimes à partir ou porter plainte, les affaires ne sont pas prises au sérieux = abandon
Manque d’information sur les organismes, les associations, la réinsertion sociale et professionnelle, aides financières = abandon
Pour les contacter
@associationphoenix
violences_conjugales
Tél : 06.28.47.14.94
association-phoenixTémoignages recueillis par l’association Phoenix
Situations vécues par des victimes de violences conjugales
Dysfonctionnements ? Manque de formation ou de Professionnalisme ?
Pourquoi les victimes n’osent pas partir, porter plainte, parler ?
POLICE : Après avoir été insultée, trainée par terre par les cheveux, étranglée devant mes enfants, car monsieur ne trouvé pas sa fume, il croyait que C’était moi qui l’avait caché alors que pas du tout, je sais dans quel état ça le met quand il ne la trouve pas. J’ai appelé la police pour la 1 ère fois. Ils n’ont constatés aucune « vrai blessures » et ils sont repartis avant de me demander si j’avais de la famille par-là, je n’en ai pas, ils m’ont dit d’aller chez une amie, même pendant cette période de confinement. Et sont repartis en disant qu’ils avaient « apaisé » monsieur. Je suis Complètement déboussolé… c’était il y a 10 jours.
ENQUETRICE ET PSYCHOLOGUE DU TRIBUNAL : j’ai déposé plainte pour harcèlement par SMS Brame injure en 2019 ça m’a été reproché par I enquêtrice du tribunal et expert psychologue du tribunal mais je me suis protégé basta et depuis plus un message depuis sa convocation au commissariat.. On me reproche de pas faire la différence entre la séparation douloureuse et harcèlement et un couple parentale….violences subies : Tout physique psychologique viol, Harcèlement vol, cambriolage, Violation de domicile, Insulte brame, crevaison de pneu essence sur le pare-brise, voiture rayée, menace de tuer et brûler les maisons de mon père
ACCOMPAGNEMENT SOCIAL : j’ai rempli ma demande de logement avec mon assistante sociale, quand elle a rempli le dossier et mis le degré de l’urgence ils ont 5 critères et je suis à 4/5 il manque juste la violence physique c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience et c’est là que mes idée noires sont arrivées.
CENTRE D’HEBERGEMENT : L’assistante sociale qui me suit à déjà essayé je peux y aller mais qu’avec 3 de mes 5 enfants pas de place pour les 5
MEDECIN : Mon médecin me dis que comme il me frappe pas il peut pas me faire de certificat ( personne avec des idées noires et envie de mourir)
ACCOMPAGNEMENT SOCIAL : Quand j’ai été voir le CIDF car je ne savais pas quoi faire, par où commencer… la dame m a gentiment conseillé de « partir »(elle ne m’apprenait rien) et m’a donné le numéro d’un centre d’hébergement au cas où.. j’ai appelé ce centre, la dame m’a clairement it que ce n’était pas un endroit pour des enfants, de faire le 115 sans m’en dire plus., heureusement je n’ai pas été mise à la rue une nuit avec mes enfants mais quand ils étaient partis chez leur père, du coup j’ai dormi dans ma voiture, je bossais le lendemain
AVOCAT : Selon mon avocate quand j’ai voulu porter plainte, le viol n’existerait pas chez un couple marié. Et si la femme porte plainte, elle doit prouver les faits©. Facile, les murs de ma chambre peuvent témoigner… Pfff©
– JUSTICE :
Et voilà I enquête du tribunal et enquête psychologique expert du tribunal terminées. Qui n’ont servi à rien ils ont réussi à se faire manipuler par un PN c’est scandaleux. Lui est seulement obsessif impulsif pour du matériel et moi je suis paranoïaque oublié des fait des dates le nombre de pièces de puzzle qu’ à ma fille donc en gros j’exagère sur les faits de violence et comme j’ai le posttraumatique je ne suis pas cohérente Vraiment scandaleux
Mais pourtant on est trois de ses ex à avoir vécue des horreurs de sa part seul les personnes qui ont vécue avec lui savent se qu il est vraiment Et ce n’est pas en 1 ou 2 séances que I on peut savoir comment est une personne
– ACCOMPAGNEMENT :
Honte à la justice ! De l’hypocrisie ! On nous fait croire qu’on peut avoir de I aide…
Pourtant nous devons nous débrouiller seules pour nous défendre… Voilà pk il y a tant de féminicides.. Les hommes violents gardent le pouvoir ! Pour ma part 2 plaintes de déposées chez les gendarmes en fev 2019. Tjr aucune nouvelle de mon harceleur… Trop d’hommes au gouvernement et dans les tribunaux… L’égalité des sexes !!!! Haha on en est loin !
– POLICE :
Il y a quelques années, vivant dans un hlm j’ai entendu du bruit, des coups dans les murs je n’y ai pas plus prétentieux attention que ça Le second soir rebelote alors j’ai tendu I oreille, une femme prenait des coups… j’ai appelé la police et on m’a répondu qu’ils ne déplaceraient pas de patrouille car c’est à la victime de téléphoner.
Dépitée j’ai cogné à la porte et gueuler pour qui ça cesse…
POLICE :
L’an dernier j’ai amené aux urgences une jeune fille battue, sorties de la avec les papiers … direction le comico pour la plainte…
Réponse: on ne prend plus les plaintes le weekend on est en sous-effectif (dit le type qui joue avec son téléphone le cul vissé sur une chaise) revenez lundi matin Je lui demande ce qu’ il compte faire pour le bourreau qui se trouve tjrs chez mademoiselle on me répond que si elle avait appelé pendant les coups ils I auraient arrêté et comme il y aurait eu flagrant délit ils auraient pris la plainte en même temps.. Cherchez l’erreur
POLICE :
• Il vient te frapper je suis en Belgique, il a dit qu’il viendrait mettre le feu à la maison la police ne viendra pas je les appellerai pas ça sert à rien hier j’ai appelé la police pour les prévenir il m’avait volé mon sac ils m’ont dit que si je continue à les appeler j’aurai un procès