Renaissance des trains de nuit :
La mobilisation est nécessaire pour une vraie qualité de service.
Le 14 juillet Emmanuel Macron a déclaré « on va redévelopper les trains de nuit, on va redévelopper les petites lignes de train, parce que tout ça, ça permet de faire des économies et ça permet de réduire nos émissions. » Le Ministère des Transports Jean-Baptiste Djebbari a annoncé deux nouvelles lignes d’ici 2022 : Paris-Tarbes et Paris-Nice. Il promet également qu’un rapport sera publié à la fin de l’été.
Oui au train de nuit propose un schéma complet de 15 lignes de nuit nationales et 15 lignes intra-européennes d’ici 2030. Les trains de nuit permettent d’aller à Paris, mais pas uniquement. Cette mobilité est bien adaptée pour les trajets transversaux et internationaux. Par exemple les lignes de nuit depuis le Sud-Ouest vers Lyon-Genève et Nice-Vintimille ont été supprimées en 2013. Elles font particulièrement défaut aujourd’hui. Relier la Bretagne, les Hauts-de-France, Grand Est est également laborieux en train de jour. Le Vice-Président de l’Occitanie pour les Transports Jean-Luc Gibelin confirme ce potentiel : « Nous finançons une pré-étude pour un train de nuit Barcelone-Francfort ».
Les détails du retour de la Palombe ne sont pas connus et restent un sujet de préoccupation : combien de voitures il y aura-t-il pour Tarbes, sachant que Rodez ne dispose que de 3 voitures ? Il y aura-t-il des voitures-lits et des voitures-sièges inclinables sachant que la SNCF n’en a plus ? Sera-t-il quotidien, alors que Perpignan n’est desservit que les week-end et vacances ? Les horaires seront-ils attractifs, sachant qu’ils sont dégradés à Perpignan ? La qualité de service s’est dégradée tout au long des dernières décennies. Pour faire renaître un service de qualité, Oui au train de nuit demande aux pouvoirs publics locaux de se mobiliser.