Le Ministre de l’économie annonce un plan de soutien au tourisme spécifique à Lourdes
Fortement impactée par la crise du coronavirus, la ville de Lourdes va faire l’objet d’un plan de soutien spécifique. Le Ministre de l’économie Bruno Le Maire était ce lundi 10 août en déplacement dans la cité mariale où il a eu d’abord un accueil républicain par le Maire Thierry Lavit et des élus municipaux, les Parlementaires Jeanine Dubié et Jean-Bernard Sempastous, les Sénatrices Viviane Artigalas et Maryse Carrère, le Vice-président de la Région Occitanie Jean-Louis Cazaubon, le Président du Département Michel Pélieu, le Président de l’Agglo Gérard Trémège, les représentants socio-professionnels du tourisme : hôteliers, cafetiers et commerçants de souvenirs, puis il s’est arrêté auprès de plusieurs commerces, s’est rendu au Sanctuaire où il été reçu par le Recteur Mgr Ribadeau-Dumas et pour finir a eu lieu à l’hôtel Mercure une Table ronde réunissant les élus du territoire et les socio-professionnels.
Bruno Le Maire a dressé le constat que Lourdes est « une ville particulièrement impactée par la crise économique suite à la crise sanitaire », il constate « 70 à 80 % d’activité en moins et certains socio-professionnels hôteliers et commerçants ont perdu jusqu’à 85 % de leur chiffre d’affaires.
Nous allons élargir le dispositif prévu pour le tourisme à un certains nombres de secteurs en particulier les magasins de souvenirs et de piété. En incluant, les magasins de souvenirs de la cité mariale ils vont pouvoir bénéficier du 1er volet, qui prévoit une aide de 1 500 euros en cas de perte de chiffre d’affaire d’au moins 50 % par rapport à l’an passé. Un « deuxième étage » d’aides leur sera aussi accessible avec la possibilité d’obtenir 10 000 euros pour « aider à payer son loyer » .
De plus le Plan tourisme lancé le 14 mai dernier prévoit aussi l’accès au Prêts garantis par l’Etat pour les professionnels du tourisme avec Plan Garanti Saison depuis le 5 août dernier.
Les 2 500 saisonniers travaillant habituellement à Lourdes, eux aussi touchés par une activité en baisse, auront droit au chômage partiel jusqu’à la fin de l’année. Mais cependant aucune annonce concernant les saisonniers qui n’ont pas redémarré la saison cette année, certains vont épuiser leurs jours d’indemnisation et la seule solution envisagée semble bien être le RSA.