« Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Alain Griset ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie ont déployé une nouvelle fois les mesures du plan de soutien au tourisme avec un élargissement de ce soutien vers de nouvelles activités.
Reste que, mis à part la satisfaction pour LOURDES d’être mise sous les projecteurs des mass média, et de pouvoir, au travers de ses institutionnels et de ses acteurs économiques, exprimer la crise profonde que subit notre cité… je me demande, si dans le fond, cette belle délégation ministérielle n’est pas venue, entre autres, chez nous, pour y dérouler une nouvelle fois, un plan de soutien qui depuis le 14 mai dernier n’a guère évolué et ne paraît pas répondre notamment à la problématique de ce qu’on appelle » les travailleurs saisonniers »…
On notera cependant pour porter un regard plus positif sur cette visite, que ce déplacement a permis d’énoncer l’élargissement de ce plan à un certain nombre de secteurs que sont désormais les magasins de souvenirs et de piété, très nombreux dans notre cité, les boutiques des galeries marchandes, les boutiques des aéroports, les traducteurs-interprètes, les autres métiers d’art, ainsi que les services auxiliaires de transport par eau, les paris sportifs et les labels.
Pour être plus concret cela correspond à 1 500 euros pour les activités dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 50 % d’une activité traditionnelle et à 10 000 euros d’aide pour ceux qui auront des difficultés à payer leur loyer.
Si tout cela est à prendre en compte et ne peut être considéré comme quantité négligeable… on espère également que Bercy, dans un futur proche, aura entendu le plaidoyer de Monsieur Thierry LAVIT en ce qui concerne la spécifique situation des « travailleurs saisonniers lourdais » et que « l’étude au cas par cas » évoquée par Monsieur Le Maire trouvera un écho favorable… rapidement… pour ne pas laisser sur le carreau un personnel saisonnier méritant mais qui n’en peut mais !….
Ou alors, faudra-t-il pour rester sur le même paradigme multiple fois invoqué, implorer la venue du Pape en février en 2022… attendre que le ciel nous gratifie d’une emblématique venue vaticane pour que Lourdes reste LOURDES !… et poursuive immuablement sa route mariale… tout en ignorant les évolutions cultuelles de nos sociétés… »
J.A.
