Une fois n’est pas coutume, le héros de la Revue pyrénéenne n°21 (7e série, mars 2021) n’est ni un pyrénéiste, ni un grimpeur, ni un skieur-alpiniste, ni un randonneur…
La Revue pyrénéenne a choisi de consacrer un numéro spécial à un habitant emblématique du massif, l’ours. Celui-ci est à la fois un « symbole des Pyrénées » et un « miroir des Pyrénéens », pour reprendre la formule de Farid Benhammou, enseignant-chercheur, spécialiste du plantigrade.
Loin des polémiques – toujours très vives -, la Revue pyrénéenne propose un dossier technique et pédagogique qui apporte des éléments d’information et de compréhension sur celui que les anciens appelaient avec crainte ou respect « Pé descaous » (le Va-nu-pieds) ou « lou Moussu » (le Monsieur). Comme l’explique Florian Jacqueminet, rédacteur en chef de la revue, vous n’y lirez pas « de textes de nature à alimenter une polémique récurrente, mais plutôt des éléments de compréhension et de connaissance qui permettront d’analyser un dossier complexe dont les enjeux dépassent la question de la simple présence d’un animal sur un territoire qu’il occupe depuis des millénaires. » À découvrir dès le 1er mars sur notre site.
Ce dossier est rédigé par des spécialistes reconnus de l’ours des Pyrénées :
Farid Benhammou, géographe et chercheur associé au laboratoire Ruralités de l’université de Poitiers, travaille sur les conflits autour de la conservation de l’ours et du loup.
Jean-Jacques Camarra, biologiste, a coordonné pendant plus de trente ans les recherches sur l’ours au sein du Réseau Ours Brun. Il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de terrain de l’ours en France.
Étienne Farand, chargé de mission grands prédateurs, agropastoralisme et milieux ouverts au Parc national des Pyrénées.
Adrienne Gastineau et Aurélia Guy, respectivement coordinatrices des pôles Chiens de protection et Réseau bergers d’appui de l’association La Pastorale pyrénéenne
Alain Reynes, directeur de l’association Pays de l’Ours-Adet, qui milite pour une réintroduction de l’ours respectueuse de l’agro-pastoralisme.
Ce numéro comporte 16 pages supplémentaires afin de donner toute la place qu’il méritait à ce dossier. Mais aussi pour proposer des sujets plus classiques pour la Revue pyrénéenne : ski de randonnée (avec – par le plus grand des hasards – des rencontres imprévues avec l’ours !), mais aussi une belle réalisation d’alpinisme (la première hivernale du dièdre Valleau au pic des Spijeoles, dans le Luchonnais).
La Revue pyrénéenne, éditée depuis 1952 sous ce titre, est l’héritière du Bulletin de la section du Sud-Ouest du Club alpin français (paraissant depuis 1877). Elle est donc l’une des plus anciennes revues traitant des Pyrénées.
Elle est rédigée et réalisée par un réseau de bénévoles sous l’égide de l’Association des amis de la Revue pyrénéenne (LARP). Elle a pour but « de promouvoir les activités humaines, culturelles, sportives, scientifiques ou autres concernant la chaîne pyrénéenne ou son environnement » ; son slogan est : « Les Pyrénées par ceux qui les vivent ».
Trimestriel vendu par abonnement (17,50 €/an) ou dans les points de vente presse d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine (5 €) – Consultable intégralement sur Gallica (1952-2014).