Communiqué de Jeanine DUBIE Députée des Hautes-Pyrénées suite à la remise de son rapport sur la maladie de Lyme à l’Assemblée nationale

Ce mercredi 7 juillet, Jeanine DUBIE (Députée PRG des Hautes-Pyrénées), Nicole TRISSE (Députée LREM de Moselle) et Vincent DESCOEUR (Député LR du Cantal) présentaient, à la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, les conclusions de leur mission d’information « Maladie de Lyme : améliorer le parcours des patients ».


Cinq mois d’auditions, de documentation et de visites :

L’objectif de cette mission d’information transpartisane (présidée par Jeanine DUBIE et co-rapportée par Nicole TRISSE et Vincent DESCOEUR) était clair : mieux cerner les points de blocage qui entourent la prise en charge des patients atteints d’une maladie vectorielle à tiques ou souffrant de symptômes non attribués, pour mettre un terme à l’errance thérapeutique et la souffrance psychologique et sociale dont souffrent de trop nombreux malades.

Depuis le mois de février, ces travaux se sont déroulés dans une atmosphère constructive et la plus objective possible. Ensemble, ils ont auditionné tous les acteurs concernés par cette question et ont effectué deux déplacements dans des hôpitaux spécialisés dans la prise en charge de ces patients.

Jeanine DUBIE a également visité le centre de compétence de Lannemezan, dirigé par le Dr Raouf GHOZZI, qui reçoit
en consultation ou en hospitalisation de jour, plusieurs dizaines de patients par an.


Vingt-quatre recommandations concrètes pour mettre un terme à l’errance des patients

Ces travaux leur ont permis de présenter 24 recommandations, regroupées en cinq axes :

-Rendre efficient le parcours de soins gradué instauré depuis 2018 : création d’une consultation longue par les médecins généralistes pour prendre en charge les patients se présentant avec symptômes pouvant évoquer la maladie de Lyme, définition d’une liste stable de centres de compétence répartis de manière cohérente sur l’ensemble du territoire et dotés de moyens conséquents…

-Renforcer la connaissance sur les maladies à tiques en octroyant au moins 5 millions d’euros par an à la recherche sur ces maladies, via l’Agence nationale de recherche Maladies infectieuses émergentes.

-Mettre en place une véritable collaboration entre les acteurs ayant un positionnement constructif (associations de patients, médecins, centres de compétence et de référence…)

-Informer les citoyens et les patients sur les maladies vectorielles à tiques, les mesures de prévention, le fonctionnement des tests diagnostiques et le parcours de soins gradué.

-Améliorer notre système de santé et de prise en charge des patients diagnostiqués ou non Lyme, notamment via l’octroi d’une ALD hors liste aux patients atteints de troubles invalidants.

Suite à la présentation de ces préconisations, Jeanine Dubié reste pleinement mobilisée, notamment dans le cadre du groupe d’études « Maladie de Lyme » à l’Assemblée Nationale. Elle fera tout pour que ce rapport ne reste pas sans suite et que la prise en charge des patients diagnostiqués ou potentiellement Lyme soit considérablement améliorée – d’autant plus que le changement climatique fait craindre une prolifération des tiques et donc une augmentation de l’incidence de cette maladie.